Vous vous rappelez de Sarah-Maude Lefebvre, cette « journaliste » de Quebecor qui avait, il y a plus ou moins un an, pondu un « article » laissant sous-entendre que les étudiants en grève l’étaient en partie pour se farcir un voyage dans le sud ?
Pour ceux qui ne s’en rappelleraient plus, la « journaliste » avait contacté une ou deux agences de voyage en plein dans la période de la semaine de relâche, période prisée depuis des lunes par les étudiants voulant s’exiler sur le sable chaud avant le dernier sprint scolaire. Les représentants de ces agences de voyage ont répondu aux questions de la « journaliste » et celle-ci en a tiré ses propres conclusions qui furent assez évidemment suggérées dans son article : les étudiants grévistes ne se battaient pas vraiment pour un gel des frais de scolarité, ils étaient dans le Sud, probablement en train de se taper la beuverie du siècle.
La preuve était béton : comme à chaque année, plusieurs étudiants avaient réservé leur tout-inclus pour la Floride, les représentants des agences de voyage contactées lui avaient confirmé.
Bien sûr, certains étudiants avides de violence et d’intimidation ont adressé quelques mots durs à Sarah-Maude Lefebvre, probablement pour lui signifier pas très poliment que la subtilité de son sous-entendu était plus ou moins réussie, ce qui avait donné lieu à une réaction assez bizarre de la « journaliste » en question. Dans les commentaires d’un message laissé par un de ses amis sur sa page Facebook, Sarah-Maude, visiblement désemparée, laissa sous-entendre que le torchon sur lequel elle venait d’apposer son nom, ne reflétait pas vraiment son opinion…
Elle récidive
Ce matin, encore dans le Journal de Montréal, notre « journaliste » d’enquête récidive avec un article encore plus louche, article que vous pouvez lire ici.
« L’ASSÉ redoutée par des parents », titre celui-ci. Jusqu’ici pas de problème, mais dès que l’on enchaîne avec la lecture de l’article, on se rend assez rapidement compte que le titre comporte une erreur majeure: il devrait en fait être « L’ASSÉ redoutée par le père d’un étudiant en secondaire 4 ».
Le père en question y va d’ailleurs de savantes déclarations telles que :
« La gratuité scolaire, ça n’existe pas. »
On apprend aussi dans le même « article » que la filleule du monsieur en question qui étudie au cégep Montmorency, a terminé sa session d’automne en janvier dernier. « Elle ne l’a pas trouvée drôle », rajoute-il.
Petit détail ici: l’ASSÉ ne représente pas le CEGEP Montmorency, qui comme tous les autres CEGEPs et universités du Québec, ASSÉ ou pas, a laissé le soin à ses étudiants de décider de sa participation ou non à la GGI de l’année dernière.
Bien sûr, pour être certain que tous ces parents le parent inquiet puisse envoyer son fils dans un CEGEP respectable l’an prochain dans deux ans, Sarah-Maude nous fournit en marge de l’article, une liste exhaustive des CEGEPs affiliés à l’ASSÉ.
Mieux vaut prévenir que guérir, qu’elle a dû se dire.
Quelques questions
Si j’avais Sarah-Maude devant moi, je lui poserais quelques questions.
Premièrement, comment t’est venue l’idée de cet article ? Est-ce que les le parent en question vous a contacté au journal pour vous raconter son histoire de parent inquiet et vous avez décidé qu’il était de votre devoir de journalistes d’informer vos lecteurs de son inquiétude, ou est-ce que vous vous êtes dits: « tiens, tiens, ce serait cool de trouver des un parent inquiet de l’affiliation de certains CEGEPs à l’ASSÉ » ?
Deuxièmement, est-ce que c’est toi-même qui a eu la merveilleuse idée de cet article ou quelqu’un, genre le rédacteur en chef, t’a fortement suggéré d’écrire à propos des du parent mort d’inquiétude, comme il est permis de penser que ce fût le cas dans ton précédent article digne d’un Pulitzer ?
Troisièmement, à quelques semaines de l’obtention de ton diplôme, te doutais-tu que tu n’allais pas rapporter la nouvelle, mais bien la fabriquer pour servir l’idéologie de ton employeur ?
Quatrièmement, crois-tu possible qu’à cause de ton article bidon, on passe d’un seul parent inquiet à plusieurs parents inquiets, et ce pour aucune raison ?
Cinquièmement, dans cette optique, es-tu capable d’identifier ta vraie fonction au sein de l’entreprise journalistique qui t’engage ?
Voilà, ma chère Sarah-Maude, quelques questions que tu devrais te poser avant de publier ton prochain article, ton intégrité et le niveau d’intelligence ambiant ne s’en porteront que mieux.
Superbe, merci Julien
En passant, c etait tres revelateur ya kek semaines quand 250+ personne arrete dans une souriciere a fait un tout petit carre a la page 40 si je me souviens, par contre dans le meme journal, 40 personne font un « pillow fight »…ca, ca merite la page 2. okay….
Aprend ã ekrire pauv kon.
Je suis journaliste en devenir et je connais déjà quelques-uns qui travaillent pour des médias importants (dont un pour Québécor et le journal de Montréal). La très grande majorité des articles (et ce qu’il y a dedans) sont demandés par les boss. Les autres, on appelle ça des chroniques.
Superbe, merci Julien
Wow, c’est bien envoyé Félicitations pour cet excellent article !
Comme on chante lors des manifestations, « Si TVA est là, la vérité tu l’auras pas ! »
Bonjour, tu attaques la personne (la journaliste) et non ces arguments. (faute logique) Si elle apporte de mauvais arguments, tu te dois de les réfuter et non d’utiliser des sophismes. (google si tu ne connais pas) Et le fait qu’un parent s’inquiete ne veut pas dire que le parent n’a pas raison de s’inquieter. (Je n’inssinu rien, et je ne suis pas capable d’écrire inssinu. Cependant toutes personnes saines devront attaquer mes arguments et non mon ortographe médiocre)
Merci.
Dude, le mec il détruit son seul « argumentaire » lorsqu’il dit : « Petit détail ici: l’ASSÉ ne représente pas le CEGEP Montmorency, qui comme tous les autres CEGEPs et universités du Québec, ASSÉ ou pas, a laissé le soin à ses étudiants de décider de sa participation ou non à la GGI de l’année dernière. »
Elle dit que les gens doivent craindre l’ASSÉ en basant ça sur la session décalée d’un cégep qui n’y est pas affilié. Elle est soit juste tarée soit manipulée par son chef de rédac. Dans les deux cas elle est sotte. Elle a pas d’argumentaire et elle généralise un cas isolé sans s’appuyer sur la moindre statistique. Ça c’est un sophisme : la généralisation. C’est de la logique erronée.
Une insulte dirigée vers une personne n’est pas forcément une attaque « ad hominem ». L’ad hominem peut être déclaré uniquement quand, en présence de la supposée attaque personnelle, il est impossible de démontrer un contre-argument quelconque.
En gros, il est tout à fait possible de répondre « Fuck you » à un argument sans que ce ne soit automatiquement l’ad hominem. Et l’inverse est parfaitement possible aussi: si tu réponds poliment à ton fils « je préfère demander l’avis d’un électricien » alors qu’il s’apprête à installer ta nouvelle sonnette, c’est du ad hominem: tu bases ton contre-argument sur la personne plutôt que sur ce qu’elle dit! (même si la politesse est au rendez-vous)
J’invite les intéressés à lire cet article: http://plover.net/~bonds/adhominem.html
Il n’attaque pas la personne, mais la qualité médiocre de son travail de journaliste. Il démontre très bien qu’elle fait du piètre journalisme.
Il explique clairement comment sa démarche pour pondre l’article: il mentionne qu’elle n’a contacté que deux agences de voyages pour tirer ses propres conclusions. Me semble. C’est clair ou tu fais dans le comique toi?
Et pour ce qui est du parent plutôt que des parents me semble que l’ironie souligne encore une fois le peu de valeur objective que peut avoir l’opinion d’une seule personne face à un conflit aussi grand. Il est où le stress vraiment?
Il est normal qu’il questionne son intégrité journalistique mais bon sang, on dirait que ça te dérange? T’es un bizarre toi surtout que tu fais exactement ce que tu reproches à l’auteur: tu l’attaques sans spécifier clairement ce qui te dérange.
Retourne à l’école et lâche google le grand ça te fais pas.
@Mikael:
Bonjour, tu attaques la personne (le chroniqueur) et non ses arguments (faute logique). S’il apportait de mauvais arguments, tu aurais le devoir de les réfuter, et non d’utiliser un espèce de condescendance totalement mal placée (Google si tu ne connais pas). Tu as raison: le fait qu’un parent s’inquiète ne veut pas dire que le parent n’a pas raison de s’inquiéter. Malheureusement, ça n’a aucun rapport avec le texte. J’insinue que tu n’as pas vraiment compris le billet. Et c’est plutôt facile à écrire, « insinuer » (Google si tu ne connais pas). Cependant, en tant que personne saine, j’aimerais attaquer ton argument plutôt que ton orthographe.
Mais c’est quoi exactement, ton argument?
@Michael :
Avez-vous bien lu le texte que vous critiquez ? Avez-vous lu le texte que l’auteur critique ?
Dans une bonne partie de ce texte, Julien Day montre le vide argumentaire de l’article de la journaliste du JdM. Dans la section « Elle récidive », il montre les inexactitudes, le manque de rigueur et généralisations hâtives du texte de la journaliste.
Si vous pouvez ne pas apprécier l’ « emballage » autour des points qu’amène l’auteur ou son style d’écriture, il me semble par contre tout-à-fait inexact de suggérer comme vous le faites que l’auteur n’attaque que la personne plutôt que les (absences) d’arguments des textes de la journaliste.
Et puisque vous voulez parlez de fautes d’argumentation logique, votre dernière phrase (« Cependant toutes personnes saines devront attaquer mes arguments et non mon ortographe médiocre ») ressemble pas mal à un accord autoritaire plutôt qu’à un argument logique.
pourrais-tu me dire comment tu as pu manquer les moments (tout l’article) où il s’attaque aux arguments de l’auteure?
Et vous pensez qu’il a fait quoi exactement ? L’article de la « journaliste » se fonde 1) sur le fait que plusieurs parents s’inquiètent et 2) des cégeps affiliés à l’ASSÉ. Or, il n’est question que d’un seul homme dont la filleule fréquente un cégep qui n’est même pas affilié à l’ASSÉ. Puisque l’objet de l’article est erroné, ce dernier de vaut plus rien. Un torchon.
Mikael
Tu te prendras un cours de philo au CEGEP car ton utilisation du mot sophisme ne se prête pas à ce que tu dénonces (que le parent a raison de s’inquiéter). Il ne suffit pas de googler un mot pour en comprendre la teneur.
Tiens, je te donne une chance, en partant de l’idée qu’un sophisme est une déduction logique qui vise à tromper, donne-moi, dans le texte de Julien le syllogisme (google si tu ne sais pas ce que c’est ) qui est fautif.
Ça se google aussi les mots qu’on sait pas écrire
Même si elle le pense pas, elle en est pas moins dégueulasse de l’écrire et d’encourager ce genre de pensée dégueulasse.
Le père en question y va d’ailleurs de savantes déclarations telles que :
« La gratuité scolaire, ça n’existe pas. »
Le terme savant très bien choisit, j’ai bien ri.
Pas mal ‘immature’ . La fille en question est probablement très mauvaise journaliste mais ton message Facebook, et publié. Ouch. C’est au journalisme cce que le menu de la Cage Aux Sports est à la littérature! Deux twitts qui valent rien en journalisme. Ils acceptent n’importe qui en communications de nos jours!
Du pur génie! 😀
Fait du bien de voir que le sens critique sert encore à quelque chose.
Un prof qui l’enseigne et qui s’obstine à y croire.
Merci.
Pas trop difficile ton enquête 2, 3 article d’un journal compétiteur
!! Sérieux …trop facile ! C comme des recherches au primaire
On copie une coupe de paragraphe lol
Bonne carrière !
Q-M-I: Québec-Mal-Informé.
À ce que je sache, ce ne sont pas les journalistes qui choisissent d’habitude le titre de leur article…
J’ai étudié au CEGEP Montmorency et je trouve que tu as bien fait de mentionner que le CEGEP est une association étudiante indépendante et qu’elle n’a rien à voir, mais rien à voir avec l’ASSÉ. Très bien dit!
Les titres de front page et des articles du JDM sont fais pour être vendeur! Ma sœur a perdu sa voiture dans les dédales de towing de Montréal pendant 1 mois et le titre était « voiture perdue dans la neige! » Alors que la neige avait aucunement rapport… L’important c’est le sensationnel et le nombre de copie vendues… Et a 1$ la copies, faut pas s’étonner du contenu parfois louche!
Ton argumentaire est assez mauvais et très simpliste Premièrement, le fait que son article ne reflète pas son opinion, c’est exactement ça la job d’un journaliste. Sinon, on appelle ça une chronique le grand!
Deuxièmement, en ce qui a trait au titre, la journaliste n’a pas de pouvoir là-dessus. Ce sont les pupitreurs qui décident du titre. Et ça je te l’accorde, les pupitreurs du Journal de Montréal sont extrêmement mauvais!
On voit bien que tu ne connais pas le milieu du journalisme, alors ne critique pas le travail de la journaliste, mais plutôt celui de son boss.
De toute façon on sait bien avec vous les carrés rouges, il faut que tout le monde soit d’accord avec vos idées et votre façon de faire et aucun droit de parole à ceux qui ont une opinion qui diffère de la vôtre….
@Nicolas : elle a par contre – à titre de journaliste – le devoir de croiser ses sources, de fournir de réelles données empiriques et son texte reste un appel aux sentiments ce qui n’est clairement pas le propre d’un article journalistique.
Justement ce n’est pas une chronique, alors on ne devrait pas lire aussi outrageusement l’opinion de son boss. Un article se veut de rapporter une nouvelle et non d’en fabriquer une bidon afin de faire passer une opinion.
Ok le titre n’a pas été décidé par la journaliste, mais ça relève encore de la création de nouvelle et du message à transmettre ce qui viole le principe d’un article. Le titre n’est pas neutre.
Et oui on a le droit de réserver le travail de la journaliste qui ne rapporte pas des nouvelles et ne fait pas d’enquête comme elle devrait le faire, mais s’arrange plutôt pour faire passer le message de son boss.
Et oui les carrés rouges acceptent les différences d’idées. Ils veulent justement débattre, mais à chaque fois les carrés verts refusent sous le prétexte que les carrés rouges ne donnent pas droit aux idées différentes…
La droite a le don de fuire les débats de cette manière.
À ce que je comprends de l’article, il critique la rigueur journalistique et la pertinence du travail de journalisme effectué dans ce cas précis. Je ne vois aucunement le rapport avec votre dernière allusion aux carrés rouges et au droit de parole. Vraiment aucun.
Ah, le fameux «Vous-les-carrés-rouges». On l’attendait.
Ce n’est pas son boss qui a associé le CÉGEP Montmorency à l’ASSÉ alors que les deux n’ont aucun lien. C’est elle. Elle a sciemment menti à ses lecteurs pour les manipuler, et c’est exactement ce que Julien lui reproche.
De toute façon on sait bien avec vous les carrés verts, il faut que tout le monde soit d’accord avec vos idées et votre façon de faire et aucun droit de parole à ceux qui ont une opinion qui diffère de la vôtre….
Les critiques de l’auteur envers S.M. Lefebvre sont justes et appropriées. Il n’est pas question ici d’être un carré rouge ou non, c’est juste de dénoncer les mensonges et EXAGERATIONS ridicules de son texte « journalistique ».
@André
Les critiques de l’auteur sont basés sur des extrapolations de ce qu’auraient pu être les recherches et les sources de madame Lefèbvre. Sans nécessairement être fausses, les prétentions de monsieur Day sont aussi spéculatives que ce qu’il reproche à madame Lefèbvre et au Journal en général.
Monsieur Day,
Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer qu’elle n’a consulté qu’un seul parent? Vous auriez préféré qu’elle cite les 50 parents rencontrés (par exemple)?
Et pourquoi ridiculiser un homme qui croit que l’éducation gratuite ça n’existe pas? Vous avez bien le droit de penser le contraire non?
Et avoir la réflexion suivante « ma filleule, qui par ailleurs va au cégep Montmorency, n’a pas aimé voir sa session prolongée, ce qui me fait redouter les cégeps affiliés à l’ASSÉ où la chance (le risque?) de tomber en grève est plus élevée» n’est pas si fou.
Je ne suis pas fan du JdQ mais votre article ne me fera certainement pas lire davantage le Voir.
Oui, l’éducation gratuite existe. Tu ne peux pas avoir une opinion là-dessus. C’est une fait.
Les suppositions que vous faites à propos des « 50 parents », n’est-ce pas des « extrapolations » et des « prétentions » « spéculatives » d’après-vous ?
@Marc
Bien sûr que c’est hypothétique! C’est justement mon point.
Monsieur Day attaque la journaliste en prétendant qu’elle n’a qu’une source. Sans avoir plus d’informations sur le nombre de sources, son attaque a autant de valeur qu’une apologie louangeant ses milles et une sources.
Vincent
Êtes-vous naïf, au point de croire que si elle avait eu plusieurs témoignages, elle a volontairement décidé d’en publié qu’un seul !
Ah, l’enculage de mouche! Les blogueux du Voir en font une vocation dirait-on! À croire que VOUS manquez de matériel à publier… Faut le faire pareil : faire un billet insignifiant sur un reportage tout aussi insignifiant.
@ mononcle Hubert. Vous en connaissez un rayon, sur l’insignifiance. Encore une fois une pensée songée de votre part. Un jour, un argument pointera. Je le souhaite encore.
C’est justement, je crois, la différence qui fait que certains travaillent dans ce milieu et d’autres ont étudiés le jounalisme. Rendre une histoire intéressante, c’est la base!
Sarah-Maude a un emploi, ça fait parti de son emploi de se faire critiquer.
Mais si elle n’était pas compétente il n’y aurait pas eu de deuxième occasion comme aujourd’hui.
Bonne Journée !
Wow. Tu fais réagir beaucoup. Cependant les gens qui s’oppose à ce qu’il a publier devrait avoir de bon arguments et rester poli, Conseiller et mieux reçu qu’attaquer ses idées.
« De toutes façons on sait bien avec vous les carrés rouges » come on l’argumentaire. C’est tellement impertinent.
J’adore les réponses que j’ai recu. Voici une petite analyse pour les personnes moin brillantes:
Premierement, le texte se base sur le fait que la journaliste n’a utilisé qu’un exemple de parent inquiet pour dire qu’elle aurait du dire:
« L’ASSÉ redoutée par le père d’un étudiant en secondaire 4″.
Cependant, prétendre que seulement un parent s’en inquiete c’est encore plus stupide que prétendre que plusieurs s’inquietent en prenant pour preuve un cas (Qui serais un sophisme)
Le raisonement de la journaliste est belle et bien érroné, mais dire »comme elle n’a qu’un exemple, il n’y a pas d’autre parents qui s’inquietent » c’est encore plus stupide.
« Petit détail ici: l’ASSÉ ne représente pas le CEGEP Montmorency, qui comme tous les autres CEGEPs et universités du Québec, ASSÉ ou pas, a laissé le soin à ses étudiants de décider de sa participation ou non à la GGI de l’année dernière. »
Le fait que le cegep de Montmorency n’est pas représenté par l’assé ne change absolument rien. Les idée transmise par l’assée vont plus loin que seulement les membres de l’assé. Ce commentaire prouve une certaine ignorance de la part du journalist. Mon école n’a pas été en greve donc ca veut dire que je suis vert? Non. Les idées des verts on plus touché mon école, meme si j’était contre. Donc je peut quand meme redouter les idéologies des verts, meme si ils n’y avait aucune association verte dans mon école.
La derniere partie est tout simplement inutile et n’apporte rien contre les arguments de la journaliste.
»Dude, le mec il détruit son seul « argumentaire » lorsqu’il dit : « Petit détail ici: l’ASSÉ ne représente pas le CEGEP Montmorency, qui comme tous les autres CEGEPs et universités du Québec, ASSÉ ou pas, a laissé le soin à ses étudiants de décider de sa participation ou non à la GGI de l’année dernière. »
Elle dit que les gens doivent craindre l’ASSÉ en basant ça sur la session décalée d’un cégep qui n’y est pas affilié. Elle est soit juste tarée soit manipulée par son chef de rédac. Dans les deux cas elle est sotte. Elle a pas d’argumentaire et elle généralise un cas isolé sans s’appuyer sur la moindre statistique. Ça c’est un sophisme : la généralisation. C’est de la logique erronée. »
Oui, la premiere journaliste utilise beaucoup de sophismes, mais comme je t’ai démontré, ce journaliste ci fait pire.
Quelque uns d’entre vous gagneraient a retourner au études.
En effet, vous gagneriez vous aussi à retourner aux études. Vous êtes pénibles à lire, un cours de grammaire ne vous ferait pas de tort.
Après avoir relu ma grammaire « pénibles » doit être singulier 😉
…moi ce que je trouve pénible, c’est les airs des caissières quand tu arrive au comptoir et qu’ils disent « tu lis La Presse? »…. …ou encore dans un resto, si tu demande un journal, et que tout ce qu’on a c’est le journal de Mourial…
…c’est rendu qu’un journal, c’est automatiquement le journal de Mourial.
si le 2/3 des Québecois les lisent, alors le 2/3 des québecois est foutrement taré : c’est mon opinion.
C’est dans la façon de faire de Québecor, individualiser la nouvelle pour en faire une généralité. L’émotivité touche la généralité.
Comme TVA dans ces nouvelles qui aiment bien les drames personnels. À une époque, il y avait le terme de chronique des chiens écrasés, Québecor l’a amené a un niveau de gens écrasés, c’est encore plus personnel!
Bel effort Mikael mais tu mêles tout.
Un syllogisme valable, pour autant que les prémisses soient vraies, serait :
Les parents ont peur des organisations dangereuses
L’ASSÉ est une organisation dangereuse
Donc les parents ont peur de l’ASSÉ
Tu vois comme c’est simple. Pas comme ton raisonnement qui serait :
Un parent s’inquiète de l’ASSÉ
Si un parent s’inquiète c’est que d’autres parents s’inquiètent aussi.
Donc le parent a raison de s’inquiéter de l’ASSÉ
Tu vois bien que ça ne marche pas, d’abord parce que ta deuxième prémisse reste à démontrer, et que ta conclusion n’a pas de lien avec les deux prémisses.
C’est comme dire :
Une mère a peur des araignées
Si une mère à peur des araignées c’est que d’autres mères ont peur
Donc la mère a raison d’avoir peur des araignées
Mickael ne mêle rien, relisez bien son propros.
Ce qu’il dit (enfin, je crois) c’est que si la journaliste a fait une erreur en généralisant la crainte à partir d’un seul cas, c’est tout autant une erreur de dire que la journaliste a une seule source parce qu’elle en a cité qu’une seule.
Vincent,
« …c’est tout autant une erreur de dire que la journaliste a une seule source parce qu’elle en a cité qu’une seule. »
Tu présumes qu’elle a d’autres sources, c’est pire que de faire une erreur de logique.
Non, je dis qu’on ne peut l’attaquer là-dessus sans savoir. Ce que l’on peut lui reprocher c’est de ne pas avoir mentionner le nombre de sources, que son article est donc mal construit et que cela diminue sa crédibilité.
Moi je pense qu’elle a plus de crédébilité que de crédibilité.
Je comprends ton point de vue Vincent. Mais on ne peut pas présumer non plus qu’elle a oublié de mentionner le nombre de ses sources. Il n’y en a qu’une dans son articles et le titre (accrocheur) sous-entend qu’il y en a plusieurs. C’est, ou bien, une faute professionnel, donc de l’incompétence, ou bien un manque total de professionnalisme tant de sa part (même si elle se défend en mettant cela sur la faute de son employeur) que du Journal.
Si une bombe saute à Montréal, crois-tu qu’un journaliste serait légitimé d’écrire » Des bombes sautent à Montréal » ?
Je suis entièrement d’accord avec ce dernier commentaire. C’est plutôt l’analyse tendancieuse de monsieur Day qui me laisse perplexe depuis le début.
Ce que je retiens de cet article.
Julien Day critique l’objectivité et le professionnalisme d’une journaliste de Quebecor, Madame Sarah-Maude Lefebvre, en établissant un parallèle entre 2 articles que cette dernière aurait publiés dans l’un des quotidiens de son employeur. Évidemment, il serait hasardeux de se baser sur ces seuls articles de Madame Lefebvre pour généraliser et tirer des conclusions concernant la qualité journalistique des travailleurs et travailleuses qui oeuvrent pour Quebecor. Ces dernières et des derniers ont démonté un courage et une combativité exemplaire devant un employeur intransigeant qui les a maintenus en grève durant des mois pour les obliger à reprendre le travail dans des conditions dégradantes.
Cependant, cet article abondamment commenté renforce ma perception et l’opinion que je me suis fait concernant les patrons de Quebecor (journaux et chaîne TVA). À mes yeux, au cours des dernières années, Quebecor s’efforce de transformer les medias qu’il possède en des outils de propagande populiste qui militent pour des valeurs conservatrices, qui dénigrent la lutte des mouvements sociaux et qui défendent les intérêts économiques et politiques de la droite québécoise. En ce sens, je ne suis donc pas surpris si on me dit, exemple à l’appui, qu’une journaliste de Québecor doit arranger la nouvelle dans le sens de l’idéologie de ses maîtres…