Si vous avez été moindrement présent sur les réseaux sociaux durant le weekend, vous avez fort probablement vu passer ce billet de blogue¹ annonçant en primeur l’interdiction par le gouvernement provincial des quiz télévisés « considérés abrutissants ».
Étant donné que mon humble personne, entre autres, a fondé et gère toujours le blogue ayant publié cette fausse nouvelle, l’Axe du MAD, je me suis retrouvé aux premières loges pour constater l’ampleur de la cyber-dérape que la publication du canular, bien qu’on n’aurait osé l’appeler ainsi au départ, a engendrée.
Croyez-moi, je vous dis cela parce que j’ai le nombre de consultations du billet et tous les commentaires laissés en marge de celui-ci devant le nez, on parle bel et bien ici d’une cyber-dérape. Trois jours plus tard, statistiquement parlant, le buzz entourant ledit billet est encore loin de s’être évaporé, et les commentaires de gens convaincus d’avoir à faire à une vraie annonce du gouvernement Marois continuent de s’empiler à un rythme affolant.
Je n’écris pas ce qui suit dans le but de taper le clou de la consternation. Bien que frappant, cet événement n’a rien de surprenant à proprement dire. Des gens qui ne veulent ou ne peuvent pas lire convenablement, il y en a probablement quasi-exactement autant que de gens prêts à gober à peu près n’importe quoi, et la fausse nouvelle de ma collègue Jackie, c’était exactement ça: n’importe quoi. Évidemment n’importe quoi, même, c’en était grossier.
En fait, dans ce tumultueux déferlement de connerie, quelque chose m’a encore plus frappé, et à certains égards attristé: mon Dieu que vous ne l’aimez pas, Pauline Marois. Ou devrais-je dire « la Pauline » ou « la Marois » ?
Ne vous y méprenez pas, j’aime Pauline à peu près autant que j’aime les autres ténors de la politique électorale, en l’occurrence entre très peu et pas du tout. Par contre, contrairement à des centaines de personnes que j’ai vues perdre les pédales dans les trois derniers jours, je ne la tiens pas personnellement responsable de tous les maux politiques de notre époque, de la libération de Guy Turcotte ou de la faillite de Nortel. J’exagère à peine.
C’en est caricatural. Pauline Marois, chef du Parti Québécois, véritable institution dans le paysage politique québécois, est la cause de tous les problèmes. Pauline Marois n’est pas chef du PQ, Pauline Marois est le PQ.
Évidemment, les chefs ont habituellement tendance, avec raison, à manger le gros de la mornifle lorsque le parti qu’ils dirigent déplaît aux citoyens, peu importe le motif. Dans le cas de Pauline Marois, c’en est violent. Jean Charest, pendant son long règne de premier ministre aura lui aussi soulevé les passions et servi ad nauseam de défouloir, au point de devenir lui aussi une tête de turc.
Mais depuis le début du règne fragile de la première ministre, au risque de me tromper, la haine qu’elle inspire chez ses plus grands détracteurs a un petit quelque chose de plus virulent, de plus viscéral, et elle a quelque chose de moins politique, de moins cohérent que tout ce que j’ai pu observer sur la scène politique québécoise lors des dernières années.
Pauline Marois n’est pas chef du PQ, Pauline Marois est le PQ.
Malgré une gouvernance et des politiques beaucoup plus à droite que l’avènement socialiste prédit par plusieurs ténors de la droite grossière, « la Pauline » est en train de détruire le Québec avec des politiques économiques néfastes, clame-t-on, politiques économiques pourtant très similaires à celles des libéraux précédemment.
Alors, qu’est-ce qui explique les commentaires aussi durs que dépourvus de cohérence politique que j’ai vus déferler ces derniers jours ? La diabolisation systématique du PQ par certains puissants éléments de la faune médiatique ? Les positions souverainistes du PQ, ou pas assez souverainistes pour certains ? Le fait qu’elle soit une femme ? Après tout, peut-être resterait-il un bon fond de sexisme au Québec ?
Je vais lancer une hypothèse, qui n’explique bien évidemment pas à elle seule le phénomène, mais qui est très certainement concevable: pour ceux tristement familiers et adeptes de l’expression, « la Pauline », c’est l’incarnation du « gouvernemaman », thème et expression saugrenus de la droite-bouffon, au Québec. Pauline est riche, elle est « social-démocrate », elle est au Parti Québécois qui a la réputation plus ou moins justifiée d’être le plus à gauche des partis aspirant sérieusement au pouvoir, elle crache impunément sur l’argent des honnêtes travailleurs de l’Alberta mais l’accepte quand même, ça et tous les autres clichés.
Et en plus, c’est une femme. Une madame. C’est « la Marois », contrairement à ses prédécesseurs, qui se passaient de déterminant.
Bien sûr, il y a une analyse beaucoup plus profonde à faire en ce qui a trait à la personnification du politique, phénomène dérangeant s’il en est un, mais je crois qu’on a ici une fraction d’explication à la violence des propos qu’il n’est pas rare, encore moins lorsque certains pensent que le gouvernement interdira les quiz télévisés, d’entendre au sujet de la Première Ministre.
Pour que je me désole du traitement réservé à un politicien, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche avec le contenu bien plus qu’avec le contenant, et les attaques répétées de certains dénigreurs de Pauline Marois, une simple visite sur les pages Facebook destinées à l’haïr vous en convaincra, sont dangereusement empreintes de haine et dépourvues de cohérence politique.
Et ça, qu’on l’aime ou non, « la Marois », c’est désolant.
Bon texte, qui pose la mesure de la démesure présente. En fait, Pauline Marois™ est un peu le papier tournesol de notre acidité collective et notre pH est très bas. Tant et aussi longtemps que nous déverserons notre fiel sur Pauline Marois™, nous ne verrons pas ce que Pauline Marois fait vraiment. Et, ça, c’est plutôt préoccupant pour le bien commun.
T’es un poète, si j’avais de l’argent, je t’engagerais.
@ Julien Day.
Merci, mais si j’avais de l’argent, je ne serais plus cynique!
Le Charest? Le Bourassa? Le Harper, le Parizeau, le Lévesque??? Non, ce sont des hommes. Mais « la Marois », évidemment, une femme…
« La » Marois, comme on disait « la » Corriveau autrefois! Avilissant et honteux. Le vieux fond de misogynie qui resurgit; il fleurait près de la surface dirait-on..
Merci de votre article si juste!
Vous dites vous même que les politiques economiques du PQ sont assez similaires a celles des libéraux. Mais juste l’année dernière, combien de gens étaient dans les rues parce qu’ils voulaient la demission de Jean Charrest? Plusieurs associaient le parti liberal a seulement Jean Charrest et lui mettait toujours tout sur le dos. N’était-ce pas EXACTEMENT la meme chose qui se passe presentement avec Pauline Marois? Oui il y a encore des gens sexistes qui ne sont pas capable de s’imaginer qu’une femme ne peut pas faire un bon travail. Tout comme il y a des souverainistes que peu importe le parti fédéraliste qui sera au pouvoir, ils ne seront jamais capable de reconnaitre qu’il peut faire de bonnes choses, tout comme il y des fédéralistes qui ne seront jamais capable de reconnaitre les bonnes choses que fait un parti souverainiste. Puis pour ce qui est de ceux qui appellent notre premiere ministre « La Marois », vous semblez oublier qu’un grand nombre de personnes appelaient Jean Charest « Charue », est ce que c’est vraiment moins pire que La Marois?
Je ne suis pas d’accord avec votre point de vue; à moi aussi la démesure et l’absence de cohérence politique des détesteurs de « la Marois » me paraît bien pire. Oui, Jean Charest a été malmené et on lui a trouvé des sobriquets vils et mesquins, mais il faut se rappeler à quel point volontairement Jean Charest incarnait son parti, premièrement, et à quel point il s’embouffonait de son vedettariat de premier ministre. Jean Charest se plaisait à être arrogant envers le « petit peuple », sans s’en cacher, et pour ça il se soumettait lui-même aux plus vives critiques personnelles. Et pourtant, je dirais que j’ai l’impression que la plupart des gens qui ont pu le détester haïssaient bien autant le parti libéral (et plusieurs autres de ses ministres) que Jean Charest lui-même, et avec tout de même plus de raisonnement logique de le faire qu’aujourd’hui les gens détestent « la Marois » (parce qu’il n’y a aucune révolution socialiste en vue, bien au contraire, et que c’est en grande partie ce que les anti-PQ craignaient…) Pour ma part, j’ai un sentiment assez neutre à son égard et n’approuve à peu près aucune mesure prise par le PQ jusqu’à présent, mais je suis aussi consternée et préoccupée du traitement qui est réservée à la première ministre. Je ne me considère même pas comme féministe et pourtant j’ai un fort sentiment que le fait qu’il s’agisse d’une femme y joue pour beaucoup.
Ça fait 30 ans qu’elle est en politique, elle est capable d’en prendre mais c’est tout de même désolant.
Elle a toujours été fidèle au souverainisme québécois. Sans faille contrairement à Lévesque, Bouchard, Jonhson, Legault etc.
Elle a de la grâce mais elle a su tenir son bout contre Charest et ses 40…
Elle a fait des erreurs, bien sûr mais Bourassa et Charest, eux??? Elle a reculé sur des dossiers? Oui mais Charest? Le mont Orford, Le Suroît, ça rappelle quelque chose?
La misogynie est en cavale au Québec depuis que nous avons élu une femme comme premier ministre du Québec.
Allez voir sur le site Vigile, supposément souverainiste (?), et vous allez tomber en bas de votre chaise en lisant les commentaires tout à fait irrévérencieux vis-à-vis madame Marois. Le mot « picouille » se promène sur ce site.
Millionnaire oui mais Legault, lui??
Dans le fond, je crois que les adversaires incluant les taupes se servent d’elle pour frapper le gouvernement qui veut se défaire du crime organisé présent partout dans les municipalités et parmi les tisamis du PLQ.
Elle a toutefois besoin d’être conseiller différemment. Ça c’est sûr.
En passant, elle a fermé Gentilly II, que les libéraux voulaient fermer après les élections mais ne le disaient pas. Avez-vous oublié la député libérale qui a fait ses crises à l’Assemblée Nationale concernant Gentilly II.
Le gouvernement du PQ se défend mal. Madame Marois a besoin d’être appuyée et conseillée différemment.
Combien de commentaires concernant votre canular (de niveau plutôt puéril – et donc en soi très indicatif de la mauvaise opinion répandue dans la population à l’égard de ce gouvernement péquiste du fait d’avoir pris la «nouvelle» au sérieux) vous avez effectivement reçu, vous seul le savez Monsieur Day.
Mais il y en aurait eu une pléthore de commentaires, à ce que vous nous rapportez. Et habituellement de type négatif relativement au gouvernement Marois.
Faut-il s’en étonner?
Vraiment pas. Car c’est le contraire, soit la réception de plein de commentaires favorables aux péquistes, qui aurait été super étonnant.
D’une incompétence notoire, caractérisé par des faux pas les uns à la suite des autres, avec des reculs relativement à toute annonce dans les jours qui suivent, ce gouvernement est d’un amateurisme et d’une maladresse qu’on n’aurait jamais pu imaginer dans nos pires cauchemars…
Alors, l’idée que ce gouvernement pourrait aller jusqu’à interdire des quiz ne devrait surprendre personne.
Le seul véritable tour de force qu’aura à ce jour réussi ce PQ au pouvoir, ça aura été de parvenir à déplaire à tout le monde et à son père (ainsi qu’à son cousin, au voisin du cousin, à la grand-mère du voisin du cousin tout comme à la grand-tante par alliance, et à la plupart des autres qu’il serait trop fastidieux de nommer un par un…).
Pas de quoi pavoiser.
(Et le plus tôt des élections, le mieux pour nous tous.)
Le problème que j’ai essayé de relater dans l’article, M. Perrier, réside dans le fait qu’une critique moindrement cohérente, comme la vôtre, se fait rare. On parle plutôt d’une haine primaire, sans véritable ancrage dans une position politico-critique cohérente.
Que le gouvernement Marois et le PQ se fassent démolir c’est une chose, c’est la façon et l’incapacité de plusieurs à discerner une organisation politique de son chef, qui sont inquiétantes.
Je vous lis et je me désole… Vous ramenez tout au fait qu’elle est Femme. Comme si, sa seule incompétence a gérer l’état n’était pas suffisante en soi! Je ne suis pas d’avantage fan d’autres chefs ou partis politique… Il ne s’agit donc pas de point de vue partisan. Je me sens orpheline idéologique! Rien, ni personne dans le paysage politique actuel ne convient à ce besoin tant recherche.
Je trouve désolant de constater la désillusion collective face au monde politique. Remarquez l’imposition est a des sommets quasi-inégales et la commission Charbonneau, qui nous met en plein visage notre crédulité et l’abus dont nous avons été victime n’aident en rien a rassurer la population quant aux capacités de gestion des haut-fonctionnaires et de la machine politique…
Ce qui manque a votre beau discours assez tendancieux, selon moi est fondamental! La raison pour laquelle cette fausse nouvelle a soulevé tant de passion est pourtant toute simple; les gens la croient capable de poser un tel geste.
Le fait qu’elle place une certaine partisanerie dans tout ce qu’elle fait et qu’elle ait reculé à si nombreuses reprises lors de ses prises de positions met les gens dans un état de méfiance et de mécontentement important. Il n’est donc pas surprenant de constater à quel point les commentaires sont virulents et irrespectueux… Mais cette grogne collective traduit un malaise évident sur la politique en général de toute manière!
C’est tout de même fascinant de constater à quel point les gens la croient capable de mettre en œuvre ce genre de mesure et que d’instinct personne ne soit tente de dire: Voyons donc, une chose comme ça est impossible!
En tous cas , moi, mon inquiétude est la!
M. Perrier,
D’une incompétence notoire? Vous lisez trop les médias de masse. Sortez de votre torpeur et allez consulter la liste des réalisations en quelques mois seulement. Le PQ a :
-aboli l’ignoble et drastique hausse de 20% des tarifs d’électricité;
-a mis en route un BAPE sur l’uranium;
-a aboli ou réduit la taxe santé pour les gens gagnant moins de 42 000$;
-est en voie de compléter son réseau de service de garde;
-a lancé un grand chantier d’électrification des transports;
-a assaini le financement des partis politiques;
-a instaurer des élections générales à date fixe;
-a donné plus de responsabilités aux infirmières ce qui dégage du temps au médecins; (Et c’est fort apprécié comme annonce dans le milieu, le ministre de la santé est lui aussi fort apprécié! C’est mon domaine, je sais de quoi je cause!)
-etc., etc.
Alors cessez de remâcher les propos des détracteurs inconditionnels du PQ et informez-vous un peu.
Pour le reste, c-a-d le texte initial de M.Day, pour moi, sans analyse approfondie, ça a tout du sexisme. Point.
Je discutais il y a quelques années avec la présidente de la plus grande agence New Yorkaise de sondage qui me disait, chiffres à l’appui, que le sexisme est socialement plus acceptable que le racisme en Amérique du Nord…
Personnellement, j’ai voté pour Pauline Marois et je suis fier des réalisations de son gouvernement. Je vais voter à nouveaux pour eux à 100 miles à l’heure.
@Diogène le cynique
attention, Diogène, l’argent fait pas le bonheur:-)
C’est très mal connaître Diogène, l’orginal, que d’affirmer une telle chose. 😉
Nous nous projetons sur nos politiciens. Ils prennent la forme de ce que nous sommes : méprisants ou respectueux, ironiques ou sérieux, naïfs ou vigilants, aveugles ou critiques. Il subsiste certainement quelques dinosaures sexistes qui s’ignorent mais les commentaires sexistes ne sont pas l’apanage des hommes dans ce cas-ci. « La Marois », je l’entends aussi de la bouche des femmes. Ce mépris est désolant et semble même devenir un mode d’expression, comme si il était justifié dans le cas d’un désaccord d’opinion. Il suffit de lire les commentaires sur les blogs, ici, mais beaucoup plus dans les journaux plus populistes, pour être frappé par les humiliations et le mépris exprimés entre les blogueurs mêmes. Nous ne savons plus débattre, semble-il !
Ne pas oublier que des dizaines de journalistes et chroniqueurs sont payés à temps plein pour démolir ce gouvernement dans les médias de masse: TVA, La Presse, RDI, Les radio poubelles, les médias anglophones, etc Je crois que les journalistes de masse sont aussi corrompus que la classe politique libérale qu’ils protègent.
Effectivement ! Dans le cas des journalistes il s’agit moins de corruption que d’honnêteté intellectuelle.
ah zut! c’est un canular? c’est pourtant une bonne idée d’interdire les quiz débiles.
c’est drôle (et triste) de voir tous ces gens monter aux créneaux pour défendre leur propre abrutissement.
Bien vu !!! mdr
Y a rien d’autre à dire.
Vivement le jour où on aura droit à un chef de parti charismatique, capable de rassembler le peuple autour de ses idées plutôt que n’importe quel mononcle ou matante qui tente de déplaire le moins possible pour le faire élire. Je crois que la question de l’homme ou la femme fait très peu de sens lorsque la personne en soi est inspirante.
Si la volée de bois vert est dirigée vers Mme Marois, elle l’est aussi vers M. Harper comme elle l’était aussi vers M. Charest. Nous sommes à une époque où les gens votent pour un chef beaucoup plus qu’un parti, un programme, des idées ou des valeurs. On n’a qu’à penser à la vague orange qui n’aurait jamais eu lieu sans Jack Layton. Les chefs sont les partis politiques maintenant et mènent leur parti de manière autocratique.
Ce qui ajoute à la réaction des gens envers Mme Marois et son gouvernement, c’est qu’elle a alimenté la grogne et le cynisme elle-même en se joignant aux protestataires alors qu’elle aurait dû être au-dessus de la mêlée. Et on pourrait ajouter l’amateurisme flagrant des premiers mois de ce gouvernement et surtout la continuité des nominations partisanes alors qu’on nous avait promis de gouverner autrement et de laver plus blanc que blanc.
Tant qu’un parti politique ne gouvernera pas en ayant à cœur les intérêts du peuple, nous aurons j’ai bien peur ce genre de réactions, que ce soit avec une Marois, un Legault ou un Couillard (attendez d’ailleurs les épithètes savoureuses s’il est élu un jour; « La Marois » paraîtra quasiment affectueux en comparaison).
qui aurait-elle du nominer aux postes stratégiques selon toi gilles?!? je vois pas le problème de nominer des gens qui assureront un déploiement harmonieux du programme pour lequel le gouvernment fut élu. tant que les gens « nominés » soient compétents, bien entendu. n’es-tu pas d’accord gilles?
« attendez d’ailleurs les épithètes savoureuses s’il est élu un jour… »
quelles épithètes seront utilisées pour couillard gilles?
Beau texte. Je suis assez présente sur les réseaux sociaux et autres médias et comme vous avez raison. C’est exactement ce que je me disais dernièrement, est-ce parce qu’elle est une femme? Jean Charest qui était aussi impopulaire (et avec raison) n’a jamais été aussi méprisés auprès des gens. J’en reviens pas de voir des québécois aussi méprisants envers notre première ministre, et autant sans se poser aucune question. Voir maintenant si le gouvernement québécois (Mme Marois) pouvait légiférer sur des émissions de réseaux privés en plus. Pourtant, j’imagine que tout le monde sait très bien que c’est le CRTC (organisme fédéral) qui légifère pour tous les médias télévisés et radiophoniques. C’est triste à voir comment les québécois sont rendus si « chialeux » envers la politique québécoise. En tout cas, si j’étais madame Marois, je n’aurais jamais une page facebook ou un compte « twitter ».
Vous devriez sérieusement penser à réviser vos courants politiques cher monsieur (et remarquez que je vais rester poli contrairement à vous qui traite la droite de « grossière » ou de « bouffon »). La souveraineté alimentaire, le prix unique du livre, la loi 14, et bon nombre d’autres projets de loi dont le PQ fait la promotion sont loin d’être de droite. Certains mêmes tirés à même le programme du parti communiste, Québec solidaire. Et enfin, si on déteste tant Mme Marois, ce n’est pas parce qu’elle est une femme, ou quelconque autre raison. C’est tout simplement parce que nous la trouvons INCOMPÉTENTE. Le fait qu’elle soit une femme n’a rien à voir pour détester un ou une ministre. On se base sur la compétence, that’s it!
La Marois mérite amplement cette haine qui déferle sur elle. Sa place au pouvoir n’est pas légitime et la manipulation de l’opinion publique dont elle a fait preuve l’an dernier lors du conflit étudient est IMPARDONNABLE. Depuis son élection elle fait exactement ce quelle reprochait aux libéraux, soit, une panoplie de nomination partisane. Placer Gille Duceppe pour enquêter sur le fédéral est une fraude intellectuelle et c’est rire du monde.
Et que qu’est-il arrivé l’an dernier? Les syndicats qui ont sortie dans les rues avec les étudiants afin de les instrumentaliser et sortir les libéraux, arrivé du PQ, placement d’Agnès Maltais, tabletage de la loi anti-placement syndical.. Maintenant une commission d’enquête du PQ sur le printemps 2012 avec Claudette Carboneau, un ex chef de la CSN, qui eux avait payé les autobus des manifestants et qui avaient embauché GND.
PS ; Que ce soit une femme ou un homme, ce n’est pas important. De tout façon, ce déferlement de haine n’est pas à cause que c’est une femme, mais parce qu’elle se nomme Pauline Marois et représente tout ce qui a de pire en politique Aujourdhui. La manipulation, le mensonge et l’hypocrisie.
La Marois mérite amplement cette haine qui déferle sur elle????
Pauline Marois : carte lexicale de Twitter chez les anglophones
Le mot « cunt », très vulgaire en anglais, est celui qui se trouve le plus près de Marois, donnant ainsi un aperçu du ton des discussions.
http://quebecfrancais.org/node/4375
La Marois mérite amplement cette haine qui déferle sur elle???
Pauline Marois : carte lexicale de Twitter chez les anglophones
Le mot « cunt », très vulgaire en anglais, est celui qui se trouve le plus près de Marois, donnant ainsi un aperçu du ton des discussions.
http://quebecfrancais.org/node/4375
Bonjour mon cher Julien.
Parlant de ceux qui sont condescendants.. voulez-vous publier svp les propos haineux que vous avez tenu sur la page de Québec Logique et pragmatique pour montrer votre transparence en matiere de commentaires poubelles sur les réseau sociaux?
Pauvre toi. Braille pas hein !
Mais, juste de même, pourquoi avoir publié cette ânerie sur ton site en premier lieu?
C’est ce qu’on appelle une blague. C’est drôle et ça fait rire les gens. En plus, ça crée une tornade de confusion tout aussi drôle, dans le cas d’un canular.
Mais pour ça, faut avoir le sens de l’humour et ne pas être mort-en-d’dans, ce qui est peut-être votre cas.
Pauline Marois n’est pas une novice en politique. Elle y vit, y milite , s’y agite et y gouverne depuis 40 ans. Elle y a occupé toutes les postes du pouvoir militant, elle fut ministre des deux plus importants vecteurs de la Révolution Tranquille, l’Éducation et la Santé, avec les résultats que l’on sait( et une bureaucratie étouffante), elle nous a même avoué, sans modestie aucune, le lendemain de sa courte victoire de première femme première ministre avoir » attendu ça depuis trente ans »…alors, la chance au coureur, ici, c’est non…madame Marois , la politicienne , a fait preuve d’un manque de jugement et surtout d’une méconnaissance ahurissante des grands dossiers de l’heure en gouvernant par décret, aussitôt au pouvoir… comme les potentats dans les républiques bananières…la fermeture de Gentilly 2, entre autres. une aberration insensée et dangereuse, pour seul but de conforter son fond de commerce électoral…les autres réformes( financement universitaire, bien-être social) avaient déjà été largement mises en chantier par les libéraux de Charest, et même par le PQ de Landry…et la Commission Charbonneau commence à découvrir des trucs pas très catholiques dans le PQ des années 80-90…
Qu’Il y ait des gens incapables de séparer la femme de la politicienne dans leurs critiques acerbes de sa manière de gouverner me paraît bien secondaire en comparaison des drôles de rimettes que nous envoient les gauchistes, qui mettent Harper et Hitler en parallèle poétiques dans leurs versets numériques…
madame Marois est une première ministre incompétente, mais devant qui on fait bien attention, JUSTEMENT parce que c’est une femme…et son incompétence est double, elle qui n’a pas su bien s’entourer, et aller chercher en dehors de son ghetto nationaleux des hommes et des femmes capables de rénover son parti et le Québec par la même occasion.
Et son manque d’empathie envers le peuple( on dirait une extraterrestre!), dans ses explications publiques, sa froideur savamment maquillée en sourire figé, pire que chez Charest, ça ne trompe personne…madame la gouvernante a « attendu ça depuis trente ans » qu’elle nous dit…
Ce « ça », on voit ce que c’est aujourd’hui: le pouvoir et rien d’autre.
Il faut se débarrasser de Marois, la politicienne, et ça urge…la femme y retrouvera un espace de vie sans doute plus respirable, et moins encombré de prétendants visqueux…
et nous, ben, on ira voir ailleurs, et là j’avoue que les alternatives ne sont guère encourageantes…
ne serions-nous pas, au bout du compte, au bord d’une faillite politique sans retour???
BRAVO pour votre maniere de decrire cette femme rongé par l ambition et le pouvoir
maintenant qu elle a ete premier ministre pourquoi ne pas quitter avant de faire trop de mal a notre province
je suis canadien et j en suis tres fier
@George Malouin, fier canadian????
Quitte à vous surprendre, Chuck Guitté, le porte-parole fédéral, exprimait la vérité et la perception d’Ottawa, lorsqu’il parlait des commandites, lors de la commission Gomery en 2004: « Nous étions en guerre! ».
Quand René Lévesque prit le pouvoir le 15 novembre 1976, Roméo Leblanc était ministre de Trudeau et il avait dit que face aux séparatistes que le Conseil des ministres du Canada devenait un »war room ».
Jean Pelletier, chef de cabinet de Jean Chrétien et probablement chef d’orchestre du scandale des commandites, avait également déclaré peu de temps avant son décès que « quand tu es à la guerre, tu ne demandes pas qui paie les munitions ».
Superbe vidéo RRQ!!! Québec – Je me Souviens
http://www.youtube.com/watch?v=nWy1WzGI0wo
La Nation Québécoise
Ottawa et les anglais ont toujours été en guerre contre la nation Québécoise!
1. En 1970, la crise (sic) d’octobre, Trudeau envoie l’armée au Québec pour terroriser la population ;
2. En 1940, la crise de la conscription, Camillien Houde, maire de Montréal, est interné dans un camp de concentration en Ontario ;
3. En 1917, la crise de la conscription, 1er avril 1918 à Québec où l’armée canadienne a ouvert le feu sur ses propres citoyens et tuée quatre personnes dans la foule et fait plus de 70 blessés ;
4. En 1900-1920, lors de l’élimination des droits des francophones en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, etc.…
5. Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions en 1980);
6. En 1885, massacre des Métis francophones et la pendaison de leur chef Louis Riel;
7. En 1837-38, oppression et exécution des Patriotes;
8. En 1759-1800, lors de l’occupation militaire;
9. En 1759, suite à la prise de Québec, Wolf à fait éliminer plus de 30% de la population du Québec (incluant les Autochtones), en plus des violes et des pillages;
10. En 1755-1763, oppression, exécution et déportation des Acadiens.