En 30 ans de carrière, Michel G. Desjardins n'a jamais vu ça. Le directeur général de l'INIS et ex-producteur a beau être un homme de communication, il digère mal la politique de compressions du gouvernement conservateur, qu'il juge incohérent et de mauvaise foi.
Pondéré, Michel G. Desjardins n'a pas pour habitude de sortir de ses gonds. L'homme a démarré sa carrière en communication, domaine dans lequel il excelle visiblement encore aujourd'hui, à la barre de l'Institut national de l'image et du son (INIS). Parfaitement à l'aise et le regard franc, il évoque sans sourciller les récentes compressions budgétaires dont l'INIS fera les frais au printemps 2009. Presque un million de dollars, le quart du budget de l'école. "Évidemment, ça a un effet. D'abord parce qu'il s'agit d'argent rentable. Ensuite, à plus long terme, parce que ça risque d'avoir une incidence sur le reste des contributions."
La culture, ils s’en foutent
Kevin Laforest