Je suis, et depuis le commencement même de ma vie culturellement active, grande fan 1- des Inrocks 2- de l’électro pop à ascendance dance. Alors, quand le magazine parisien a consacré sa Une au nouveau film de Mia Hansen-Løve la semaine passée, je me suis tout de suite sentie interpellée.
La réalisatrice est la soeur de Sven Hansen-Løve, un DJ à la « street cred « autrefois flamboyante quoi que non-répertorié sur Wikipédia ou ailleurs. Le genre de dude que tout le monde avait oublié, à commencer par Google et même s’il a laissé sa trace jusqu’à New York, au MoMA PS1, où chaque samedi d’été a lieu le Warm Up musical qu’il a instauré avec ses comparses du label Respect. Lui aussi, d’ailleurs, anonyme sur le web.
Sorti mercredi le 19 novembre dernier, le film indé dépeint la scène dite garage du temps et de l’essor des raves qui échappaient (selon le principal intéressé) aux journalistes pantouflards de l’époque pré-MSN Messenger. Si bien que Hansen-Løve et un poignée d’autres artisans avaient créé leur propre média en 1992, un fanzine baptisé eDEN qui a existé pendant 4 ans.
Près de 20 ans après sa disparition, le magazine donne son nom à un film.
Les héros casqués de Daft Punk, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, sont aussi personnifiés dans ce film qui ne sortira peut-être jamais au Québec. Aucune date n’a encore été annoncée et, franchement, j’ai bien peur de ne jamais être en mesure de le voir sur grand écran.
Ç’a l’air chouette! Y’a sûrement un distributeur ici qui le prendra au vol, mais on le verra peut-être seulement 1-2 semaines à Montréal.
C’est fort possible, ma chère. Espérons que ce modeste billet de blogue en intéressera un d’entre eux. 🙂