 Laurent Paquin |
On aura beau dire qu'ils sont les enfants gâtés du showbizz québécois, les humoristes ont tout un mandat à remplir quand le rideau se lève: divertir une salle entière qui n'attend qu'à rire. Si c'est moyennement drôle, c'est raté. Laurent Paquin a relevé le défi hier soir devant un Vieux Clocher de Magog rempli à capacité. Bien que léger, son show Tout est relatif est mené par un fil conducteur riche et appuyé par un écran diffusant des maximes de personnages célèbres, dont celle-ci de Boris Vian:
Il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement.
Le numéro sur les bulletins de nouvelles télévisés est celui qui m'a fait le plus rire. Mais après m'être tapé les cuisses avant l'entracte, la 2e partie m'a parue moins drôle, moins punchée. Peut-être qu'assise sur une chaise dotée d'un dossier, dans une salle bien climatisée et sans fatigue accumulée, j'aurais plus ri? Tout est relatif!