Week-end show

Call me Poupée

J'ai vu beaucoup de spectacles en fin de semaine. D'abord, Call me Poupée et Bloodshot Bill au Téléphone rouge vendredi soir. J'ai bien apprécié Call me Poupée. Le groupe m'a semblé beaucoup plus solide qu'il y a quelques mois au Bar Le Magog. Ce soir-là, j'avais été fort étonnée de voir Ramachandra Borcar, le réalisateur de leur album Western Shangai. Vendredi, c'est Dumas que j'ai croisé au Téléphone rouge. Il a eu la gentillesse me m'ajouter à la guest list de son show du lendemain (L'argument "Moi aussi, je viens de Victo!" a sans doute eu du poids dans la balance!)
Je me suis donc rendue au Vieux Clocher de Sherbrooke samedi soir, où la foule était assez dense. D'ailleurs, la salle était configurée de façon idéale. Un grand espace avait été aménagé devant la scène pour que le public se laisse aller à ses ardeurs. Ce que j'ai fait avec plaisir! Quand j'ai vu Dumas apparaître sur la scène, ressemblant à un M québécois, j'étais prête à bousculer mon Top 3 de l'année. Mais à mon grand dépit, certaines pièces m'ont écorché les oreilles. J'aimerais tant que Dumas devienne aussi à l'aise avec sa voix qu'avec sa guitare… Ceci dit, les chansons du nouvel album ont été fort bien accueillies par les fans.
J'ai quitté le Vieux Clocher durant le rappel pour me rendre au bar Le Magog, où jouaient les Gars Trans avec Mathieu Lippé en première partie. J'ai adoré ce qu'a présenté Mathieu. En compagnie d'une élève de son cours de francisation et de ses amies Congolaises, il a joué de jolis hymnes à l'amour et à la vie. Quel moment ensoleillé! On aurait cru entendre des chansons d'Amadou et Mariam. Les loufoques Gars Trans sont ensuite entrés sur scène déguisés. J'apprécie leur musique festive, mais leurs paroles ne me rejoignent pas. Je dirais même que certaines lignes m'agacent ("la queue dans le branle-bas de combat" Quessé ça?…).
Dimanche matin fut lumineux. Je suis allée écouter le Choeur des Sangs Mêlés à la Maison des arts et de la culture de Brompton. Le concert annuel de Noël que donnent ces six femmes est devenu mon incontournable du Temps des fêtes. J'aime me laisser bercer par leurs chants venus des quatre coins du monde. J'aime leur simplicité. J'aime l'harmonie de leurs voix. En fin de semaine, elles ont d'ailleurs fait salle comble à deux reprises; d'abord à la Salle de Littorale et ensuite à Brompton. Un succès bien mérité.