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Zap 2006

 
Les Zapartistes avec la Zap de l'ombre, Nadine Vincent.

Je suis allée voir Les Zapartistes vendredi à la salle Maurice-O'Bready pour la dernière représentation de leur show Zap 2006. À l'entracte, je n'étais pas convaincue. Il me semble que je n'avais beaucoup ri. Et même si je comprends qu'ils font défiler une quantité phénoménale de textes, j'étais déçue de les voir regarder autant leurs lutrins.
Mais ils m'ont gagnée à la deuxième partie. Durant tout le show, j'ai été épatée par François Parenteau (et je n'écris pas cela parce qu'il collabore au Voir!) J'avais déjà apprécié à quelques reprises ses imitations de Jean Charest et de René Lévesque. Mais en Stephen Harper: wow! J'accueillais avec enthousiasme chacune de ses apparitions avec un casque de bonhomme Play Mobile. J'ai aussi bien aimé la nouvelle Zap, Brigitte Poupart, très drôle en Michaëlle Jean qui vit tout avec «émôtions». Le sketch mettant en scène Jean Charest et André Boisclair (avec un Christian Vanasse délicieusement caricatural) aurait mérité de se retrouver dans une revue de l'année télévisée, question que plus de gens puissent le voir. Je suis partie en chantonnant l'air de Dégénérations, sur lequel Les Zapartistes parlent d'accommodements raisonnables avec mordant. Pas de doute, le rire est «une jolie façon de montrer les dents».