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C’est pas des paroles en l’air!

 
Photo: François Lafrance

J'ai eu la chance, hier soir, de participer à un groupe d'écriture pour la Grande cueillette des mots du Théâtre des Petites lanternes. Rappelons rapidement le projet… Pour sa prochaine production en juin, la compagnie sherbrookoise se fera porteuse des préoccupations des citoyens. La pièce sera donc créée à partir des écrits de résidents, d'étudiants ou de travailleurs de l'arrondissement choisi, celui de Fleurimont. Si vous avez la chance de faire partie d'une de ces catégories, je vous invite chaleureusement à prendre part à ce projet.

Animé par deux comédiens – ou comédiennes comme hier soir -, l'atelier dure environ deux heures. Il débute avec des petits jeux permettant de se présenter aux autres participants et de délier notre créativité. Ensuite, place à l'écriture. Chaque "écrivant" se voit remettre un carnet avec quelques thèmes prédéterminés. Installé dans l'ambiance qui nous plaît, on écrit ce qui nous passe par la tête en se laissant inspirer par les thèmes.

L'exercice m'a fait du bien. En relisant ce que j'avais écrit, j'avais l'impression que mon carnet s'était transformé en miroir. Quand je suis allée le déposer dans la boîte, je me suis demandé si mes paroles allaient être retenues pour la pièce. Je ne suis sans doute pas la seule à avoir eu cette pensée. J'ai très hâte de voir le résultat de tout ça. De voir si mes préoccupations ressemblent à celles de mes concitoyens.
Les Petites lanternes visent à recueillir 1500 carnets. Pour plus d'info, cliquez ici!