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Époustouflant!

 

J'assistais hier soir à la première des trois représentations de Gregory Charles à la Salle Maurice-O'Bready. Voulez-vous bien me dire où il puise toute son énergie? Il n'était pas arrêtable! Tant et si bien qu'à 23 h 30, j'ai fait signe à ma mère qu'il était temps pour moi de lever les feutres, même si j'appréciais le spectacle.
La prestation a débuté sur les chapeaux de roue. Après une intro tout en lumières et en projections, Gregory a emergé du haut d'un grand escalier tout en balançant son hit I think of you. Plutôt audacieux d'ouvrir avec sa chanson la plus connue. D'ailleurs, son répertoire ne semble qu'un prétexte pour aller piger dans celui des autres. Il fallait le voir se servir de l'une de ses chansons pour intégrer nombre de hits comme Dancing in the Street et Hung Up de Madonna.
J'ai été subjuguée par ses musiciens, surtout par le multi-instrumentiste Guy St-Onge qui suit Gregory Charles dans ses moindres lubies. La partie "demandes spéciales" du spectacle est toujours aussi captivante, même si les choix du public sont, ô combien, conservateurs. Comme il est impressionnant de le voir piger un papier, taquiner la personne qui a écrit la demande, donner une ou deux indications à ses musiciens, et hop! partir le bal. Hier, il était particulièrement en feu, chantant Dégénérations en klezmer, exigeant des "Ah! Vous dirais-je maman" de son flûtiste au coeur de What a wonderful world et se creusant la tête pour retrouver l'air de Grace Kelly, ce qui fut finalement réussi avec succès. En plus de bien chanter, de se déhancher avec sex-appeal et de jouer du piano comme un dieu, il est drôle. Vraiment, cet homme est un entertainer fabuleux.