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ZZZzzzz

 

Depuis quelque temps, on dirait que je veux tout voir, ne rien manquer de ce qui se passe sur la scène culturelle. Je multiplie de plus en plus les programmes doubles, c'est-à-dire, des soirées où je vais voir deux shows. Ou encore, un vernissage et ensuite un spectacle. Bref, j'ambitionne peut-être un peu.
En tout cas, hier soir, j'ai frappé mon Waterloo. Après avoir assisté au lancement bondé du Banjo Consorsium à La Toquade – et être vraiment tombée sous le charme de leur musique interprétée live – je suis allée voir Le Malade imaginaire au Centre culturel. Sans doute que la fatigue engrangée le soir des élections ne m'a pas aidée, mais misère que j'ai trouvé ça pénible! Je me tortillais sur mon banc, j'avais des fourmis dans les jambes, j'avais mal à un genou, je maugréais à propos du manque d'espace au balcon… À l'entracte, j'en avais assez de ces intrigues de mariage arrangé, assez des plaintes du faux malade, assez du jeu caricatural de tout un chacun et surtout assez de ces intermèdes chantés inspirés de temps anciens. Molière, très peu pour moi! Je préfère 100 fois mieux voir des pièces contemporaines qui traitent de réalités d'aujourd'hui. Le propos du Malade imaginaire est toujours d'actualité, me direz-vous? Soit, mais ce qui l'enrobe est démodé.
En tout cas, avant de m'attaquer à un autre classique, je vais m'assurer d'avoir dans le corps une nuit d'au moins 8 heures de sommeil et je vais avaler un bon espresso. Question de ne pas rêver de mon lit en pleine représentation.