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Conte toujours


Fred Pellerin
 

Hier soir, je suis retournée voir le spectacle Comme une odeurs de muscles de Fred Pellerin à la Salle Maurice-O'Bready. Je l'avais vu il y a deux ans, je crois, à la Maison de la culture de Waterloo. Comme je m'y attendais, le canevas du spectacle était resté le même, mais Pellerin s'est lancé dans des parenthèses complètement différentes de celles que j'avais déjà entendues.
Au début de sa performance, le conteur me semblait un peu brouillon, ne terminant pas ses phrases, tout en utilisant beaucoup d'expressions inventées. D'ailleurs, je me suis demandé comment font les Français pour le comprendre lorsqu'il traverse l'Atlantique.
En tout cas, Maurice – comme il se plaisait à interpeler le public – riait aux éclats. J'étais aussi pendue aux lèvres du conteur, ne perdant pas un détail des aventures d'Ésimésac Gélinas, l'homme fort de Saint-Élie-de-Caxton.
Même si j'ai beaucoup ri, ce que j'ai surtout apprécié hier soir, ce sont les chansons de Fred Pellerin, poétiques et émouvantes, dont le ton tranche avec les contes rigolos. J'ai même versé une larme à la fin du spectacle lorsqu'il a fait son petit speech sur les villages qui se vident au Québec.