Je faisais partie, samedi soir, des 85 privilégiés qui assistaient au "show secret" de Banjo Consorsium dans le loft du leader du groupe, Jacques-Philippe. Si j'avais été charmée par leur prestation au Petit Théâtre, cette fois-ci, j'ai été entièrement séduite. Des projections, bâties à partir de films d'archives familiales, venaient accompagner à merveille les compos atmosphériques du band. Nous étions presque tous assis à l'indienne, dans une ambiance qui frôlait le recueillement.
Après le show, j'ai jasé un peu avec l'un des musiciens, Charles-Antoine Gosselin, qui me faisait remarquer à quel point le public avait été captivé par les projections.
– Est-ce que ça te dérange qu'on vous regarde moins? lui ai-je alors demandé.
– Je ne fais pas de la musique pour qu'on me regarde, mais pour qu'on m'écoute, m'a-t-il répondu.
Un band peut-il se retrouver à deux reprises dans un top des shows de l'année?… En tout cas, ce samedi soir de juin, dans la touffeur d'un loft du centre-ville, s'est vécu un moment marquant pour la scène musicale locale.
Le secret
Élise Giguère
Très jeune il se promenait avec des cuillères qui lui servaient de micro. À son 2e aniversaire il recevait une petite guitare. À 2 ans il chantait »Horse with no name » avec son père qui l’accompagnait à la guitare. Jacques-Philippe était un enfant qui inventait toujours… Mais il ne voulait pas apprendre la musique, il voulait en jouer…
C’est ce qu’il a fait.
Il vit avec sa musique , il respire sa musique. Il n’a jamais chercher les les applaudissements et les bravos, il cherche seulement à émouvoir. C’est un show qu’on pourrait regarder avec les yeux fermés. Il est »Sa Muisque »
Il est »mon Fils »,
Maman Odette