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![]() La distribution de Love. |
Alors que la saison des théâtres d'été s'amorce, j'ai eu envie de vous partager ce petit potin. Vous avez peut-être vu la couverture du Voir Montréal d'il y a quelques semaines avec les danseurs de la compagnie Daniel Léveillé Danse? Celui du milieu, c'est Frédéric Boivin, qui joue dans la pièce Love du Théâtre d'été d'Asbestos en plus d'en assurer la mise en scène. C'est ce qu'on appelle un artiste multidisciplinaire!
J'en saurai plus sur cette production mardi, lors d'une conférence de presse. D'ici là, j'assiste ce soir à la première Des grenouilles et des hommes au Théâtre des Grands Chênes. Je vous en reparle!
Probablement que les publics de Daniel Léveillé et du théâtre d’été ne se voisinent pas. J’oserais même avancer qu’ils se méprisent. Les artistes représentent vraiment la population. Certains artistes méprisent les formes d’art qui s’éloignent de la leur, ainsi que le public qui s’y intéresse, car ils possèdent la vérité absolue: leur public pense la même chose. Heureusement, d’autres artistes aiment se promener entre les différents genres. Il y a aussi dans la population des gens qui ont l’esprit assez ouvert pour tenter des expériences artistiques hors de leurs sentiers battus.
Comme vous vous en doutez, je fais partie du deuxième genre de public et j’apprécie plus les artistes qui osent sortir de leur zone de confort.
Chère Élise Giguère,
Je partage entièrement votre opinion émise dans l’édition papier du Voir-Estrie de votre chronique du 21 mai 07 lorsque vous écrivez:… »en avoir marre des jokes de Normand Brathwaite… ». Entre l’homme-orchestre et l’homme-sandwich, voici l’homme-plogues. Cet amuseur-public joufflu demeure pour moi une énigme. Et je m’explique.
Moi qui, à ma courte honte, regarde très peu la télé, n’écoute jamais la radio commerciale et qui ai payé pour la dernière fois à un show d’humour du temps de Paul et Paul (!), vous comprendrez que je me considère plus marginal que « normal ». Et je ne m’en porte pas plus mal.
Et bien, malgré toutes ces considérations bassement égocentiques, je suis incapable de voir ni même d’entendre ce musicien/chanteur/animateur/clown/acteur/vendeur d’outils/ex de et père de, qui a connu son heure de gloire en bitchant tout ce qui bouge. Pourquoi cette réaction quasi-cutanée pour cette petite vedette putassière? Voilà une autre énigme. Effet miroir? j’en doute. Envie? je ne crois pas. Reste l’allergie toute simple et heureusement bénigne.
Ce phénomène me dépasse tout de même et m’attriste sur la capacité de la population, médias inclus, à accepter n’importe quoi.
Attristé? certes. Mais pas au point de pleurer des larmes de métal…
Affectueusement,
Johnny Bower