Patrick Watson joue à Sherbrooke ce soir. Photo: Renaud Philippe |
J'avais prévu aller faire un p'tit tour à Québec ce soir, pour voir Tryo au Festival d'été. Mais, pourquoi rouler pendant plus de deux heures pour un groupe qui reviendra sans doute alors que Patrick Watson jouera presque dans ma cour? J'ai beau l'avoir vu au sous-sol du Bla-Bla et au Granada, après avoir lu les commentaires de mes collègues de Québec, je n'ai pas le goût de le manquer à la Fête du Lac. Et avec des feux d'artifice après, ce sera encore une belle soirée, à n'en point douter.
À propos d'hier soir, j'ai vraiment apprécié le spectacle de Michel Lauzière. Quel beau fou, tellement simple, inventif et rigolo! Je livrerai un petit compte-rendu de sa performance dans la prochaine édition du journal. D'ailleurs, il a annoncé, durant le show, qu'il fera un retour au David Letterman show lundi soir prochain à 23 h 30.
Finalement, j'étais trop crevée pour aller voir Jake and the Leprechauns au OFF… Vous y étiez? Racontez-moi!
Chère Élise Giguère,
Je compte parmi les chanceux qui ont vu et surtout entendu les spectacles de Malajube, de Ariane Moffatt et de Patrick Watson à la Fête du lac des Nations (FLN). Des spectacles encerclés de rouge sur le calendrier des événements de ma FLN. Pour un petit vieux comme moi – qui, par définition, se couche tôt : soit en même temps que les poules – c’est ironiquement les shows présentés à 20h qui attiraient le plus mon attention et suscitaient mon intérêt. Donc très peu pour moi des Marjo, Éric Lapointe et Tom . qui déjà ?
De Malajube, je retiens l’énergie scénique, les voix approximatives et l’accueil chaleureux que lui ont réservé leurs jeunes fans. Quant à mon opinion personnelle, je crois que les membres de Malajube ont peut-être trop écouté la musique dite progressive des années 70. Une musique surfaite et surestimée, à mon humble avis.
Trempé comme un canard – décidément on ne sort pas de la gente ailée – j’ai beaucoup apprécié Ariane Moffatt, une musicienne accomplie, une tête chercheuse brillante avec un sens mélodique indéniable doublée d’une technicienne efficace et jamais lourde. Et un band du tonnerre.
N’ayant entendu Patrick Watson par le biais de sa participation au dernier cd du Cinematic Orchestra (ce qui n’est pas rien) et quelques mesures de chansons glanées ici et là sur les radios communautaires et sur internet, j’ai été profondément touché et surpris par ce qui j’y ai entendu. Touché par le son de la «machine Watson», par la fusion de multiples influences assumées qu’il réussit à transcender allant de Thom Yorke (Radiohead), à Pink Floyd (époque Roger Waters), en passant par Rufus Wainwright pour une certaine attitude vocale et avec clin d’oil à l’appui aux Beatles. Surpris, enfin, par le minimalisme dans l’instrumentation traditionnelle inhérente au rock et une technologie paradoxalement à la fois omniprésente mais jamais sur-utilisée.
Je passe sur le «face à face» Zeller-Tremblay qui n’a ja
Chère Élise Giguère
Vous me permettrez de conclure ma réaction précédente concernant les shows présentés jusqu’à maintenant à la Fête du lac des Nations (FLN).
Je passe sous silence – quoique le mot silence soit ici plutôt aléatoire – le «face à face» Zeller-Tremblay qui n’a jamais eu lieu mardi en ouverure du FLN dans un répertoire de classiques (!?) convenus et tellement datés. On était loin du Jim éclaté et brillant des belles années du Pub. Que l’on programme encore et encore ce genre de shows de bars, tout comme Neil et Inus Aso d’ailleurs, dans un événement de cette envergure demeure une énigme pour moi. À plus forte raison quand on sait l’effervescence que connaît la scène musicale sherbrookoise actuelle. On devrait permettre à cette nouvelle musique émergente de se faire valoir devant un vaste public décloisonné. Et The Box qui s’en vient nous remballer tout cela. Désolant !
En deux mots, j’ai aimé. avec réserve.
Johnny Bower
PS : NDE, quatuor jazz, issu de l’U.S., a par ailleurs donné un bon spectacle jeudi à l’Esplanade Frontenac avec toutefois l’absence remarquée du saxophoniste Yannick Massé.
Je ne planifiais pas aller à la fête du lac cette année. Je n’y avais pas mis le pied depuis longtemps. En jetant un coup d’oeil à la programmation, je me suis dit: Patrick Watson! Un bon coup! J’y vais.
Le spectacle d’hier était agréable, et les gars en pleine forme. Mais la présentation du spectacle a suffit pour éteindre l’étincelle d’espoir que la présence de Patrick avait allumée pour moi quand à la FLN. Le présentateur improvisait maladroitement pour le présenter: « Une étoile filante au Québec, » « un gars qui a de l’avenir parce qu’il est jeune » (!!!). Il est même allé jusqu’à affirmer qu’il s’agissait de la première présence de Watson à Sherbrooke, comme si l’organisation avait eu bien du flair de le trouver, même si tout le monde sait que le groupe a déjà joué deux fois en ville auparavant. Et après la prestation, le même présentateur a invité la foule à se rendre à la tente où on pouvait acheter des « objets promotionels. » Pourquoi pas appeler ça des outils de marketing, tant qu’à y être!
Je ne blâme pas nécessairement l’annonceur. Il avait peut-être mémorisé un texte, mais quelqu’un en quelque part a très mal fait ses devoirs.
Je suis optimiste de nature, mais pour l’instant: Patrick Watson, oui, la FNL, pas sûr…