Avec Boris Vian ou Des fourmis dans le cour, Muriel Carminati présente un condensé de ce que les amateurs du cher Boris ont pu lire ailleurs. Publié dans une collection «jeunesse», le livre est une bonne introduction à l’usage de ceux qui ne savent pas grand-chose du personnage et de son ouvre. Sauf que le ton de l’ouvrage donne dans la condescendante familiarité «copain-copain» avec laquelle trop d’adultes s’adressent aux ados. Si bien que le bouquin est loin d’être à la hauteur de cet écrivain qui a eu la décence de mourir avant d’atteindre l’âge de quarante ans… Éd. Le Livre de Poche, coll. Jeunesse/Senior, 1998, 255 p.