Rien qu’à voir les parenthèses dont se parent le nom de la collection («Littérature(s)») et le titre de l’ouvrage, on devine que Le Roman québécois et ses (inter)discours donne dans l’analyse littéraire très savante. Le propos de Józef Kwaterko est d’explorer «la fragmentation culturelle de la société québécoise et les changements d’enjeux identitaires» qui se manifestent dans un ensemble de romans: des ouvres de Jacques Ferron, Hubert Aquin, Roch Carrier, Réjean Ducharme, Jacques Godbout, Gérard Bessette et Régine Robin. La démarche est très «pointue», et les conclusions ne manquent pas de… piquant! Éd. Nota bene, coll. «Littérature(s)», 1998, 224 p.
