dir. Benoît Melançon : Penser par lettre
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dir. Benoît Melançon : Penser par lettre

Parmi toutes les formes littéraires, la lettre est probablement la plus méconnue. Des gens comme Benoît Melançon, spécialiste de littérature épistolaire et prof à l’Université de Montréal, nous font découvrir les enjeux à la fois esthétiques et sociaux de la lettre. Que les textes proviennent d’ici ou de l’Europe des Lumières ou du XIXe siècle, tous ont quelque chose à dire sur la relation entre les épistoliers et leur société, leurs institutions, leur imaginaire. Cette vingtaine de contributions, très pointues, sont le fruit d’un colloque ayant eu lieu en mai 1997, en France, et entendent démontrer que la lettre, de prime abord «spontanée» et «décousue», participe à l’élaboration d’une pensée, et à celle des idées qui lient les auteurs (Baudelaire, Flaubert, Saint-Denys Garneau, Sade, etc.) à leur monde, à leur temps. Éd. Fides, 1998, 384 p.