Notes : De l’écoute à l’écriture: 12 écrivains vous rencontrent
Michelle Allen, Réjane Bougé, Jean-Paul Daoust, Diane-Monique Daviau, Jean-Marc Desgent, Robbert Fortin, Sergio Kokis et Raymond Plante feront des «capsules de lecture», à la Bibliothèque centrale de Montréal. Ces brefs moments sont mis en scène par Marie-Ève Gagnon et Michel Demers. De plus, les écrivains amateurs pourront s’adonner à leur passion préférée avec les Sylvie Massicotte, François Gravel et Bruno Roy, tous trois habitués aux ateliers d’écriture. Ces activités auront lieu dans le cadre des Journées de la culture, du 24 au 26 septembre inclusivement, au 1210, rue Sherbrooke E. Pour renseignements: 849-8540.
Poésie chez Olivieri
Les éditions du Noroît et la librairie Olivieri font place à la poésie en présentant chaque mois un auteur publié par l’éditeur des Laurentides. Vous pourrez entendre le dimanche 26 septembre les auteurs Pierre Barette (Avant la lumière), Martin Bergeron (Délivrances), J. F. Dowd (Retirons de prose) et Claire Rochon (La Ville bleue). Tous sont de nouveaux poètes et vivent l’expérience de la première publication – dans la collection Initiales. La librairie-bistro (excellente bouffe, en passant) est située au 5219, chemin de la Côte-des-Neiges. Tél.: 739-3639.
Des Québécois pour le prix Femina
Soyons optimistes: serait-ce l’un des effets du Salon du livre de Paris, en mars dernier, qui donnait la vedette aux écrivains d’ici, que ces nominations? En tout cas, ça augure bien. Parmi les nominés au Femina, catégorie roman étranger, citons Neil Bissoondath, pour Tous ces mondes en elle (Boréal/Phébus), dont vous pouvez lire les propos à la page 51 de notre présente édition; également, Mordecai Richler, pour Le Monde de Barney, et Antoine Robitaille, pour L’Ingratitude (dans la catégorie essai étranger), un livre d’entretiens avec l’intellectuel français Alain Finkielkraut, publié chez Québec/Amérique. Dans la catégorie roman français, voici quelques nominés: Christine Angot, dont nous parlons cette semaine (p. 52), Michèle Gazier pour Le Merle bleu, Jean-Marie Laclavetine, pour Première Ligne, et Amélie Nothomb, pour Stupeur et Tremblements. Les résultats seront connus d’ici quelques semaines.
Assia Djebar à la librairie Gallimard
L’auteure algérienne vient de remporter le prix de la revue Études françaises pour son essai Ces voix qui m’assiègent. Elle sera présente le 1er octobre à la librairie Gallimard, pour parler de son livre, de son expérience et de son rapport à la langue. Vous pourrez l’entendre de 17 h à 19 h, au 3700, boulevard Saint-Laurent. Pour renseignements: 499-2012.
Le prix Honoré-d’Urfé du roman d’amour
Ce nouveau prix, organisé par le Conseil général de la Loire, couronne un roman ou un recueil de nouvelles sur manuscrit et anonyme de langue française. Le concours est donc ouvert à tous les pays francophones. On tient compte, selon le communiqué, de références au département de la Loire, mais cela ne suffit pas pour faire gagner un auteur, c’est du moins ce que laissent entendre les organisateurs. Le prix: une bourse en argent et la publication du livre aux éditions de La Table ronde. Pour info, écrivez à Pascal Clément, Président du Conseil général de la Loire, Prix Honoré-d’Urfé du roman d’amour, 2 rue Charles de Gaulle, 42022, Saint-Étienne. Les manuscrits doivent être envoyés au plus tard le 1er janvier de chaque année.