Marc Rochette/Élise Turcotte : Qui vous a donné votre première chance?
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Marc Rochette/Élise Turcotte : Qui vous a donné votre première chance?

Pendant l’événement La Relève… une histoire à suivre, nous demandons chaque semaine à deux écrivains, l’un connu et l’autre moins, comment se sont déroulés leurs débuts dans le métier.

Marc Rochette, auteur de Cette allée inconnue (Ed. de l’Instant même)

«Ma première chance m’a été donnée par des revues qui publiaient des nouvelles, entre autres la revue XYZ. Je connaissais un écrivain qui dirigeait le numéro de la revue à ce moment-là, et qui m’a invité à y participer. Ç’a donc été ma première expérience, avec, aussi, la parution d’une nouvelle dans un défunt hebdo culturel montréalais, où j’étais chroniqueur, il y a plusieurs années. Puis, la publication de mon recueil de nouvelles s’est faite fort simplement, mais je dois avouer que je connaissais des gens du milieu, puisque j’y travaille… Je dirai par contre que la chance que j’ai eue, c’est que mon éditeur m’a conseillé, m’a suggéré des modifications tout à fait nécessaires, selon moi. Je trouve cela très précieux car le manuscrit s’en trouve amélioré.
Par la suite, cet éditeur a aussi eu la gentillesse de me demander de participer à un ouvrage sur le jazz, auquel étaient conviés des professionnels. Je me suis senti très privilégié.»

Elise Turcotte, auteure de plusieurs recueils de poésie, de nouvelles, et de romans dont Le Bruit des choses vivantes, et L’île de la Merci (Ed. Leméac)
«Je voudrais d’abord dire que la première chance que l’on a, quand on est écrivain, c’est de tomber sur les bons livres au bon moment. Parce que c’est ce qui nous nourrit. Pour l’anecdote, le premier à m’avoir incitée à écrire, c’est Jacques Renaud, auteur du Cassé. Il était mon professeur dans un cours de littérature, et m’a invitée à publier une nouvelle, un texte qui traînait chez moi, et auquel il a cru. L’autre chance qui m’a été donnée, c’est que l’on publie mon premier recueil de poésie – c’était aux éditions des Forges, sous la houlette de Gatien Lapointe. Je parle de "chance" parce que j’ai rencontré des gens formidables, des poètes, un milieu que je ne connaissais pas; mais surtout, des écrivains, des artistes qui m’ont communiqué leur passion Ces gens m’ont aidée à continuer.»