Je n'en connais pas la fin : Gérald Leblanc
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Je n’en connais pas la fin : Gérald Leblanc

L’une des figures de proue de la poésie acadienne, aux côtés d’Herménégilde Chiasson, Gérald Leblanc est l’auteur d’une dizaine de recueils, dont L’Extrême frontière (1988), Complaintes du continent (1993) et Éloge du chiac (1995). Après avoir fait paraître un premier roman, Moncton Mantra, en 1997, il revient à la poésie avec Je n’en connais pas la fin, un ouvrage rempli du bruissement quotidien de la ville – le poète vit à Moncton -, mais aussi de musique, d’amour pour les musiciens et les poètes, pour les mots: «le sorcier que j’aime / me séduit avec / des mantras d’amour / quand la nuit transmute / ses mains en ailes d’aigle / au-dessus de moi / chamane félin / et feeling frenzy / comme un soleil soûl / dans le plexus solaire / le sorcier que j’aime / me retrouve / dans l’ensorcellement / qu’il a engendré / où j’apprends à créer / où j’apprends à changer».Éd. Perce-Neige, 1999, 102 p.