de Patricia Cornwell : Cadavre X
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de Patricia Cornwell : Cadavre X

Décidément, les histoires de meurtriers en série constituent une sourceintarissable pour la reine du thriller médico-légal, Patricia Cornwell. Pourune onzième fois, l’auteure américaine met en scène la non moins célèbre KayScarpetta, médecin expert général de l’État de Virginie.

Décidément, les histoires de meurtriers en série constituent une source intarissable pour la reine du thriller médico-légal, Patricia Cornwell. Pour une onzième fois, l’auteure américaine met en scène la non moins célèbre Kay Scarpetta, médecin expert général de l’État de Virginie. Cette fois-ci, Scarpetta est confrontée à un tueur qui laisse sur le corps de ses victimes d’étranges petites marques de morsures et de longs poils.

L’affaire débute de façon banale, alors que Scarpetta est appelée à identifier un cadavre trouvé dans le conteneur d’un cargo belge faisant escale à Richmond. Malgré l’autopsie, le docteur Scarpetta détient peu d’indices pour identifier la victime, sinon deux points jaunes tatoués sur son dos.

Tandis qu’elle préférerait consacrer tout son temps à cette affaire, la médecin légiste doit faire face à la douleur provoquée par une lettre que Benton Wesley, agent du FBI et amant de Scarpetta, a prié le sénateur Lord de lui remettre un an après sa mort, survenue dans Combustion, le roman précédent de Cornwell (Éd. Calmann-Lévy, 1999).

Comme si cela n’était pas suffisant, elle découvre que tout ne tourne pas rond à l’Institut médico-légal: un employé manigance dans son dos, quelqu’un se fait passer pour elle sur Internet, et la nouvelle directrice de la police de Richmond, Diane Bray, veut sa peau et celle de Pete Marino.

Pour ajouter encore à son malheur, sa nièce Lucy blesse grièvement sa petite amie et collègue de travail lors d’une périlleuse mission. Bien sûr, un lien ténu relie tous les fils de cette intrigue compliquée. Et ce lien, Scarpetta et Marino le découvrent en se rendant dans les bureaux d’Interpol à Lyon et à la morgue de Paris. En plus d’en apprendre davantage sur l’identité du cadavre du cargo, Scarpetta et Marino réalisent que le tueur de Richmond a auparavant sévi en France.

Malgré une histoire qui part dans toutes les directions, Cornwell capte notre intérêt grâce à l’efficacité de l’enquête que mène son héroïne et à sa description du milieu médico-légal, précise et intéressante, comme toujours. Même si les rebondissements sont prévisibles et que l’auteure semble s’enfoncer dans une routine convenue, on prend plaisir à tenter de dénouer les fils de l’intrigue. Mais on ne peut toutefois pas s’empêcher de se demander, quand Scarpetta devient la cible du tueur et est délivrée des griffes du loup par son nouveau chevalier servant, si le personnage préféré de Cornwell ne devrait pas prendre un peu de repos.

Éd. Calmann-Lévy, coll. Crime, 2000, 413 p.

www.pcornwell-france.com