Nouveautés jeunesse : L’école à la page

On pourra toujours accumuler les réformes de l’éducation, les plus grandes leçons continueront d’être apprises en marge du cours de français ou de mathématiques… Voilà quelques nouveautés jeunesse pour inciter les enfants à la socialisation, à la tolérance, leur inculquer la confiance en soi et le désir d’apprendre.

Chez Boréal Maboul paraît le septième tome des Mésaventures du roi Léon, L’ABC du roi Léon, de Jean-Pierre Davidts (pour les 6 à 8 ans). Privé des services de sa secrétaire, le roi Léon doit lui-même écrire les cartons d’invitation à sa fête d’anniversaire. Mais il fait au moins une faute par mot! Il retournera incognito sur les bancs d’école, où il devra subir en silence les railleries de ses camarades plus jeunes. Léon gagnera évidemment au bout du compte de nouveaux fans et une orthographe impeccable…

À La courte échelle, le romancier Sylvain Trudel (Le Souffle de l’Harmattan) signe Des voisins qui inventent le monde: une histoire gentiment moralisatrice destinée aux enfants de 7 à 9 ans. Érik est un garçon comme il y en a en abondance. Il vit avec sa mère, qui doit travailler de longues heures pour joindre les deux bouts. Il passe beaucoup de temps devant ses jeux vidéo. Il a des copains, qui partagent ses passe-temps, et ses goûts. Pas comme Simon Citrouillard, le grano du quartier, qui mange des pois chiches, s’habille tout croche et qui n’a même pas la télé chez lui! La famille Citrouillard parviendra à extirper Érik de la léthargie dans laquelle il s’installait sans s’en apercevoir…

Chez Milan, Mon maître est un sorcier, de Michel Piquemal, pour les 8 à 9 ans. Dans l’école d’un petit village français, si petit que les élèves de tous les niveaux font classe ensemble, un étrange personnage vient prendre la relève de l’instituteur malade. D’abord craintifs, les enfants sont ensorcelés par leur nouveau maître et s’abandonnent avec plaisir à ses classes de français, de science et de géographie. C’est qu’il les entraîne véritablement dans un univers magique, dont certains pourraient d’ailleurs ne jamais revenir…

Dans Le manteau qu’il faut, Panzé est un petit singe à qui sa maman vient d’acheter un nouveau manteau super mode. La mère, la soeur et les copains de Panzé ont beau trouver le manteau génial, Panzé, lui, n’en aime ni la couleur, ni la longueur, ni la forme. Plutôt que de se plaindre, il trouvera une façon d’avoir le manteau qu’il faut. Par Hiawyh Oram et Mark Birchall, chez Mijade (l’éditeur recommande le livre à partir de 2 ans, bien que 5 ans semble nettement plus approprié).

Enfin, on rassurera les tout-petits en lisant avec eux le très joli Petit Lapin blanc à la maternelle, de Marie-France Floury et Fabielle Boisnard (Gautier-Languereau), ou encore Jojo à l’école, de Nathalie Beau et Catherine Louis (Milan), deux petits livres qui serviront à illustrer aussi bien la vie à l’école qu’en garderie.