Livres jeunesse Halloween : Sorcières et cie
Afin de faire patienter les enfants tout en les gardant dans l’esprit de l’Halloween, voici quelques suggestions d’histoires d’épouvantards…
Afin de faire patienter les enfants tout en les gardant dans l’esprit de l’Halloween, voici quelques suggestions d’histoires d’épouvantards (un mot que connaissent bien les admirateurs d’Harry Potter, lesquels devront par ailleurs attendre jusqu’au 29 novembre avant de pouvoir lire la traduction française de la dernière savoureuse sorcellerie de J. K. Rowlings).
L’Anniversaire de Bébé sorcière, d’Alain Brion (2 à 4 ans, Kaléidoscope), est un mignon petit livre mettant en vedette une petite crapaude, Bébé sorcière, qui reçoit en cadeau une baguette magique. Elle s’empresse de l’utiliser pour traumatiser ses copains.
Heureusement, elle se rappelle à temps la recette pour faire apparaître un gâteau et un sourire sur tous les visages.Lou, petit loup-garou, et Toupaille, petit épouvantail (4 à 6 ans, P.-M. Valat et D. Grant, Gallimard), comme les autres livres de la collection Mes premières découvertes, font bon usage de transparents et sont reliés par une spirale qui facilite leur manipulation. Lou est un petit loup-garou qui s’aventure dans la forêt et y rencontre un véritable loup, avec qui il finira par s’amuser comme un fou. Toupaille est un petit épouvantail qui ne parvient pas à effrayer les corbeaux. Elle cherche conseil auprès d’animaux effrayants, puis finit par trouver une façon bien à elle de faire peur.
Chipie-Cata et la sorcière, de J.-L. Craipeau et Y. Calarnou (5 à 7 ans, Nathan, 29 p.), plaira bien aux petites pestes. Chipie-Catastrophe est une petite fille qui adore patauger dans les flaques sous la pluie, même quand elle est enrhumée et que sa mère la supplie de rentrer se sécher. Fuyant les remontrances maternelles, Chipie-Cata rencontre une sorcière ultra-méchante qui rêve de noyer le pays sous un torrent d’eau. Un texte savoureux.
La Citrouille olympique (7 à 9 ans, d’ H. Ben Kemoun et V. Hié, Nathan) montre la transformation d’un souffre-douleur en héros grâce aux miracles de l’amour. Arno, petit garçon asthmatique, surnommé "Arnoween" parce qu’il est rond comme une citrouille et roux comme un potiron, est dispensé de participer aux jeux olympiques interclasses organisés par son école. Forcé tout de même d’assister à l’événement, il s’y rend en bus avec ses compagnons de classe qui ne cessent de se moquer cruellement de lui. Mais un accident se produit. Et Arno se retrouve bientôt seul, avec le chauffeur du bus, qui aura diablement besoin de l’aide du garçon. Chouette, bien que ce petit livre n’ait d’halloweenesque que le titre et le surnom du personnage principal.
Le Vampire et le Pierrot, d’Henriette Major (8 à 10 ans, Pierre Tisseyre, 94 p.) met à l’honneur l’étrangeté des comportements humains à travers des personnages qui ne s’entendent pas toujours: qui font semblant, qui mentent, qui sont inquiets des sentiments des autres. Papi Chou et Mamie Jo sont des grands-parents qui ne s’entendent que sur une chose: l’amour inconditionnel qu’ils portent à leurs petits-enfants, deux cousins qui eux-mêmes ne voient pas nécessairement les choses de la même manière. Les sentiments sont particulièrement exacerbés, en ce jour d’Halloween, alors que les préparatifs, les déguisements et les projets ne sont pas nécessairement ceux dont rêvaient ces quatre personnages.
Espadrilla Ribocque et l’Anneau de Bérénice, de Francine Allard (10 à 12 an, Pierre Tisseyre, 125 p.), est un roman plein de vie et d’imagination dans lequel Ingrid Joyal, 12 ans, est entraînée avec un quatuor de septuagénaires originaux jusqu’en Écosse. Là-bas, Ingrid et ses compagnons font la rencontre d’une voyante et d’un hypnotiseur qui soupçonnent Aline d’être la réincarnation d’une sorcière du douzième siècle. Pas épeurant, mais d’une joyeuse étrangeté. Même le monstre du Loch Ness fait un cameo…!