Stupeur et Tremblements
Ce roman, paru en 1999, marque un tournant dans l’ouvre d’Amélie Nothomb. Elle y aborde sa vie au Japon (elle l’avait déjà fait dans Le Sabotage amoureux, mais sur un registre plus poétique), et sa première expérience dans le monde du travail. Elle y dresse le portrait pathétique d’une entreprise typique, où les rapports de domination sont le ciment d’une hiérarchie féroce. Sur un mode satirique, comme le veut le style de Nothomb, sont aussi évoquées les relations entre les sexes, et celles, très codées, qu’entretiennent les travailleurs entre eux. Stupeur et Tremblements (Grand prix de l’Académie française 1999) est l’un des meilleurs romans de Nothomb, dont l’édition poche nous vaut une couverture hilarante, qui illustre tout l’humour de la jeune romancière. Éd. Livre de poche, 2001, 186 p.