Une nouvelle revue: Alibis
Les amateurs de littérature policière seront heureux d’apprendre que l’on trouvera dès la semaine prochaine (le 1er novembre) une nouvelle revue québécoise spécialisée, au titre évocateur: Alibis. Les animateurs de ce nouveau magazine sont Stanley Péan, Jean Pettigrew, Norbert Sphener et Jean-Jacques Pelletier. On retrouve là des proches des éditions Alire, puisque Jean Pettigrew en est le directeur littéraire. Pour notre plus grand plaisir, Pelletier tiendra une chronique intitulée: La réalité, c’est pire!, et quiconque a lu ses romans sait très bien de quoi il retourne! De plus, les journalistes Karen Ricard et Christophe Rodriguez collaboreront occasionnellement au contenu. Le premier numéro de cette revue trimestrielle présentera une entrevue avec Chrystine Brouillet, et l’on nous promet, pour de prochains numéros, des textes signés François Barcelo, Jacques Savoie, Patrick Sénécal, Alain Beaulieu, Raymond Plante, Francine Allard, et bien d’autres. On vous en reparle.
L’UNEQ et l’ANEL: la guerre, yes sir!
L’UNEQ (Union des écrivains et écrivaines du Québec), présidée par Bruno Roy, a lancé une mise en garde aux écrivains, la semaine dernière, contre le contrat d’édition proposé par l’Association nationale des éditeurs de livres. Dans un fascicule offert aux écrivains, l’UNEQ reprend point par point tout ce qui cloche, selon elle, dans ce contrat d’édition. Il est vrai que l’on peut perdre son latin devant des clauses qui n’en finissent plus, aux termes rébarbatifs et si peu littéraires. Mais nul n’est censé ignorer la loi, comme on dit, et tous ont intérêt à s’informer avant de signer quoi que ce soit. Malgré l’opposition entre les deux groupes (l’UNEQ et l’ANEL), on peut se réjouir d’une chose: les écrivains sont conviés à mieux s’occuper de leurs affaires; et les éditeurs, pour leur part, ne pourront plus présumer de l’ignorance des auteurs quant à la loi. Pour toute information à ce sujet: 849-8540.
Rencontre avec Émile Ollivier
L’écrivain Émile Ollivier sera de la série Parole en liberté à la Maison des arts de Laval. En plus d’écrire des romans, Ollivier a également beaucoup réfléchi sur le thème de l’exil dans ses essais, et remporté plusieurs prix littéraires. La rencontre aura lieu le 4 novembre à 10 h 30. La Maison des arts de Laval est située au 1395, boulevard de la Concorde Ouest, à Laval. Renseignements: (450) 978-7669.
Erratum
Dans notre édition du 11 octobre, nous publiions un article sur le livre de Marc Angenot D’où venons nous? Où allons-nous?. Ce livre est publié aux éditions Trait d’union, dans la nouvelle collection d’essais Spirale. Et non aux éditions Spirale dans la collection Trait d’union. Nous nous excusons pour la confusion que cela aurait pu créer.