L’Iguane, de Denis Thériault (XYZ)
Ce roman est avant tout l’exploration d’un imaginaire plein de fantaisie et d’inventivité. La nature y joue un rôle prédominant, transfigurée par la poésie de l’écriture.
J’aurais voulu être beau et autres confessions, de Martin Manseau (Triptyque)
Ce recueil de récits a fait découvrir une plume pleine de vivacité, un auteur de talent. En prime: Martin Manseau parle avec originalité de l’amour, de ses peines et ses joies.
La Mue de l’hermaphrodite, de Karoline Georges (Leméac)
Pas très bien accueilli par la critique, ce livre nous révèle pourtant une écriture précise et une lecture diablement intelligente de notre époque et de ses vices, vices médiatiques, entre autres, qui seront projetés sur l’écran d’une fiction futuriste inquiétante. L’appellation hasardeuse de "premier roman de la génération techno" n’a sans doute pas aidé à la réception de ce premier roman par ailleurs captivant.
Putain, de Nelly Arcan (Seuil)
Sans conteste l’une des révélations de l’année. Mis à part le parfum de scandale l’entourant, ce premier livre reste un roman fort d’où émane une vraie voix d’écrivain.
Les Yeux du père,
de Guy Lalancette (VLB)
Intéressé par le regard naïf mais infiniment pur que pose un enfant sur les relations humaines, l’auteur se glisse avec une grande sensibilité dans la peau de Jüg, un garçon de sept ans qui découvre le monde et ses contradictions. À travers le filtre de son imagination, la mort du père de Jüg devient l’occasion d’un questionnement identitaire savoureux.