Mélanie Vincelette : Nouveaux visages
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Mélanie Vincelette : Nouveaux visages

Peu de femmes sont éditrices au Québec. C’est le métier qu’a choisi Mélanie Vincelette, née à Montréal, et étudiante au doctorat au département de lettres de l’Université McGill. À 27 ans, elle a déjà monté sa petite maison, joliment nommée Marchand de feuilles, projet qu’elle mijotait depuis un an.

Peu de femmes sont éditrices au Québec. C’est le métier qu’a choisi Mélanie Vincelette, née à Montréal, et étudiante au doctorat au département de lettres de l’Université McGill. À 27 ans, elle a déjà monté sa petite maison, joliment nommée Marchand de feuilles, projet qu’elle mijotait depuis un an. "D’abord, j’adore l’objet-livre; sa fabrication, son aspect matériel. Ensuite, je voulais sortir de l’université. J’aime la littérature, mais le cadre scolaire peut devenir étouffant. Or, il n’y a pas que le métier de professeur au bout de tout ça! Je voulais donc que l’édition devienne un tremplin, une autre voie pour des jeunes qui sont aux études, leur montrer qu’il y a plusieurs autres métiers liés au livre, surtout avec l’avènement des nouvelles technologies." La maison se spécialise dans les premières oeuvres, et encourage l’achat par Internet, tout comme le mécénat. "Le nom de la maison, c’est aussi pour dire que le livre doit être "vendu", ce n’est pas quelque chose de sacré, il faut qu’il circule, qu’il sorte des librairies; il faut aussi que le secteur privé y investisse, pourquoi pas? Plus de gens qu’on ne le pense sont prêts à tenter l’aventure." Ce sont d’ailleurs des dons qui ont permis la création de Marchand de feuilles et la publication des trois premiers ouvrages. En attendant les prochains, Mélanie Vincelette travaille aussi à ses propres textes, elle qui vient de publier un premier recueil de nouvelles: Petites géographies orientales. Pour tout savoir sur Marchand de feuilles: www.marchanddefeuilles.com.