Aimer à peine
Nicolas Houle
Auteur discret, longtemps ignoré par le public et par la critique, l’écrivain français Michel Quint s’est d’abord fait remarquer avec son roman Billard à l’étage, qui s’est mérité le prix de la littérature policière en 1989. Ce n’est toutefois qu’avec Effroyables jardins (2000) que son talent a été véritablement reconnu. La petite plaquette de 60 pages, où il s’efforce de traiter de la guerre et de la résistance dans un style voisin de Céline, mais de façon plus nuancée, s’est écoulée à plus de 200 000 exemplaires et connaîtra bientôt une adaptation cinématographique. Michel Quint vient de faire paraître Aimer à peine, une suite logique à Effroyables jardins où le narrateur raconte avec la même économie de moyens comment il a rencontré l’officier nazi qui fut à l’origine de l’arrestation de son père et de ses amis. Éd. Joëlle Losfeld, 80 pages, 2002.