Le Prix des libraires du Québec 2002
Sylvain Trudel a décidément le vent dans les voiles: après avoir remporté, il y a quelques semaines à peine, le Prix Montmorency des cégépiens 2002, un honneur décerné par de jeunes lecteurs, voici qu’il remporte celui des libraires, catégorie roman québécois, toujours pour Du mercure sous la langue (éd. Les Allusifs). Les autres livres en lice étaient Putain, de Nelly Arcan, Rouge, mère et fils, de Suzanne Jacob, Ruelle Océan, de Rachel Leclerc et Le Ravissement, d’Andrée A. Michaud. Du côté roman hors Québec, c’est Pilgrim (éd. Le Serpent à plumes), de Timothy Findley, qui a remporté la palme. Étaient en lice avec lui La Constance du jardinier, de John Le Carré, La Perte et le Fracas, d’Alistair MacLeod, Mon nom est rouge, d’Orhan Pamuk et La Musique d’une vie, d’Andreï Makine. Ce prix a été créé en 1994 et couronne non pas les livres les plus vendus, mais ceux qui ont marqué les libraires, des lecteurs pour le moins "professionnels". Le comité de sélection était formé de six membres de l’ALQ (Association des libraires du Québec), instigatrice du prix, et placé cette année sous la présidence d’Yvon Lachance, de la Librairie Olivieri. Les lauréats remportent une oeuvre signée Harold Bouchard, artiste verrier. Depuis 1994, figurent parmi les gagnants Marie Laberge (deux fois), Monique Proulx, Gil Courtemanche, Michel Tremblay, Amélie Nothomb, Alessandro Baricco et Jostein Gardner.