L'Architecture au féminin
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L’Architecture au féminin

Les architectes canadiennes ne sont ni des victimes, ni des martyres, soutiennent Annmarie Adams et Peta Tancred, de l’Université McGill. Ces professeures (la première d’architecture, l’autre, de sociologie) ont effectué une étude sur la place des femmes dans le domaine de l’architecture, entre 1920 et 1990, dont les Éditions du remue-ménage publient une traduction française. Leur verdict: les femmes architectes sont des promotrices actives de leur carrière et non les victimes muettes d’une profession ingrate. Pionnières dans les années 20 (ou les années 40 au Québec), elles en viendront rapidement à jouer un rôle de premier plan dans le développement de l’architecture au Canada, comme l’illustrent les auteures à grand renfort de chiffres et de tableaux. Au Québec, les femmes architectes (à l’époque, surtout des immigrantes européennes) ont participé à la réalisation de plusieurs projets d’envergure dans le sillage de la Révolution tranquille, dont la Place Bonaventure et Habitat 67. Depuis, elles ne cessent d’affluer dans la profession, et dépassent même en nombre (chez les 25-35 ans) leurs collègues masculins.Les Éditions du remue-ménage, 2002, 218 p.

L'Architecture au féminin
L’Architecture au féminin
Annmarie Adams et Peta Tancred