Fu Ji Tsang éprouve pour la Chine une fascination qu’il a choisi de partager au gré de ses pinceaux et de sa mémoire. Cet artiste né à Pékin, qui a étudié à Hong Kong et à Nice, où il habite aujourd’hui, nous fait découvrir, dans cet ouvrage superbe abondamment illustré d’aquarelles, les campagnes chinoises, colorées par les fleurs de prunier et parsemées de pierres (qu’il aime contempler et toucher, à l’instar des philosophes chinois, ces derniers étant convaincus qu’il s’agit d’êtres vivants). L’artiste nous entraîne des ruelles de Pékin à Shanghai, en passant par la Montagne Jaune des peintres et poètes, Huang shan, ou Zhouzhuang, la Venise chinoise. Ce faisant, il nous offre un aperçu des nombreux charmes de son pays d’origine, s’attardant à décrire les subtilités de la calligraphie, des musiques et danses traditionnelles, des paysages et des sites anciens. Une mine de renseignements, aussi agréable à lire qu’apaisant à regarder. Très zen.Flammarion, 2002, 136 p.
