Parterres de paysages
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Parterres de paysages

L’école en été et, de plus, dans un jardin, c’est le rêve (pour ceux qui aiment l’école, bien sûr). Pour les artistes, architectes paysagistes, ou encore "plasticiens de l’environnement" qui fréquentent de près ou de loin l’École d’été de l’Université de Montréal (celle-ci s’installant chaque année depuis 1998 dans les Jardins de Métis), c’est la  réalité.

L’école en été et, de plus, dans un jardin, c’est le rêve (pour ceux qui aiment l’école, bien sûr). Pour les artistes, architectes paysagistes, ou encore "plasticiens de l’environnement" qui fréquentent de près ou de loin l’École d’été de l’Université de Montréal (celle-ci s’installant chaque année depuis 1998 dans les Jardins de Métis), c’est la réalité. La tenue de cette "École" coïncide avec le Festival international de jardins, au cours duquel les étudiants proposent au grand public des installations faites à même le site des Jardins de Métis, dans un endroit réservé à l’exposition. On y voit toutes sortes de variations sur le thème du paysage qui se fait tantôt écrin pour diverses plantations (fleurs, graines, tiges, brindilles, feuilles, la liste est longue!), tantôt lieu insolite: ces oeuvres tiennent à la fois de l’art brut et de la mise en scène sophistiquée, de la nature et de la culture. C’est donc à la frontière de l’une et de l’autre que travaillent les architectes qui créent ces oeuvres éphémères. Le livre, écrit par Philippe Poullaouec-Gonidec, cofondateur du Festival, et ses trois collaborateurs (Gérald Domon, Danièle Routaboule, Bernard St-Denis, également spécialistes du sujet), rend hommage à la nature, celle qui entoure le lieu de Métis-sur-Mer, et met aussi en lumière l’esprit d’avant-garde nécessaire à la réalisation des jardins. On trouve à la fin de Parterres de paysages les oeuvres des précédentes éditions, et les noms de leurs créateurs. Le tout est illustré de très belles photos couleur. Éd. Les 400 coups, 2002, 112 p.