Christiane Frenette : Portrait

Christiane Frenette

semble capable de toucher à tous les genres avec bonheur. On l’a d’abord découverte par la poésie, lauréate du prix Octave-Crémazie dès la publication du premier de ses quatre recueils: Indigo nuit, en 1986. En 1997, son premier roman, La Terre ferme, lui vaut le Prix du Gouverneur général. Jamais deux sans trois: le prix Adrienne-Choquette de la nouvelle vient couronner cette fois la première incursion de l’écrivain de la Vieille Capitale dans le genre court. Celle qui marche sur du verre, ce pourrait bien être Christiane Frenette elle-même, tant dans ces 15 brèves nouvelles l’auteure déploie de sensibilité et de compassion pour dépeindre des êtres souvent fragiles. Enfants abandonnés à eux-mêmes, jeunes filles grandies trop vite, adultes emprisonnés dans la grisaille d’une existence morne: tous sont saisis avec justesse, dans une prose à la fois limpide, simple et poétique.

Celle qui marche sur du verre, Boréal, 2002, 144 p.

(Marie Labrecque)