Les Chambres noires
Deux ans après L’Oil initial, Tristan Malavoy-Racine, auteur-compositeur-interprète et collaborateur à la section Livres de Voir, publie un deuxième recueil de poésie, Les Chambres noires. Cette fois, le poète a eu la bonne idée d’établir un parallèle entre la poésie et la photographie, deux arts qui permettent de révéler des images latentes. Un riche filon, qu’il a exploité sans relâche durant une année, en noircissant le papier d’images intimes. Le résultat est cohérent et agréable à lire, peut-être grâce à la netteté du fil narratif qui traverse cette prose poétique incarnée, aux repères clairs. Ici, la poésie agit un peu comme un révélateur des états d’âme d’un personnage, le "tu" – "qui est moi et aussi autre chose", confie le poète. Pour en savoir plus, une plongée dans ces Chambres noires s’impose.Triptyque, 2003, 63 p. (C. Hébert)