Retraite littéraire
Il y a quelques jours se terminait la 32e Rencontre québécoise internationale des écrivains, orchestrée par l’Académie des lettres du Québec et tenue à l’hôtel Mont-Gabriel, dans les Laurentides. L’activité devenue mythique, qui réunit chaque année une trentaine d’écrivains d’ici et d’ailleurs dans un quasi-huis clos (quelques journalistes sont de la partie), portait cette fois sur le thème "L’écrivain et la blessure". Pendant trois jours, les participants ont échangé des communications et dialogué sur les multiples équations possibles entre la blessure et le verbe.
Au fil des ans, des écrivains renommés ont pris part à la Rencontre, dont Alessandro Baricco, Milan Kundera, Marie-Claire Blais et Anne Hébert. Cette année, on y trouvait entre autres Élise Turcotte, Werner Lambersy, Naïm Kattan et Vicente Quirarte. Si l’activité s’inscrit clairement à contre-courant de la littérature-spectacle et des impératifs de l’édition marchande, elle n’en filtre pas moins jusqu’au lecteur à travers la lecture publique organisée à Montréal en fin de séjour. Surtout, elle permet aux artisans des mots d’échanger dans un contexte inspirant autant que rigoureux, dont les fruits apparaîtront dans les prochains livres.
On trouvera les communications divulguées à cette occasion, dont certaines de très haut vol, sur le site Internet de la revue Nuit blanche: www.nuitblanche.com.
Poésie en mouvement
Jusqu’au 22 mai, la Fondation Metropolis bleu présente Poésie en mouvement, qui fera circuler les poèmes de 20 auteurs à bord de 1600 autobus de la STM. Parmi eux, Martine Audet, Jacques Brault, Nicole Brossard, Jean-Paul Daoust, Hélène Dorion, Émile Martel, Endre Farkas et Ken Norris.
Mots dits et spoken word
La troisième soirée des Productions Il me semble Ink. / c’est bien pour dire, titrée Excès de zen, aura lieu le 3 mai à 20 h, au bar Chez Baptiste (1045, avenue du Mont-Royal Est). (514) 522-1384.