PETITES AUTOS : Notes livres
Qui ne connaît pas Élisabeth Vonarburg et ses univers si riches? Les extraordinaires mondes de Tyranaël et du Pays des mères ont fasciné des milliers de lecteurs pendant des centaines et des centaines de pages. Mais connaissez-vous ses textes courts? Si ce n’est pas le cas, Vraies Histoires fausses, son dernier opus, vous en donnera l’occasion. Le recueil est composé d’un peu plus d’une vingtaine de tout petits textes – le plus long doit avoir au plus une dizaine de pages, le plus court deux ou trois -, de vraies histoires fausses, ou peut-être de fausses histoires vraies, c’est selon. "Quand bien même je dis ici que plusieurs textes de ce recueil sont autobiographiques, je dis que je mens". Vraies histoires fausses. C’est aux lecteurs de choisir comment ils lisent, ce qu’ils veulent lire dans ce qu’on leur raconte", confie l’écrivaine. De petits textes, donc, dont plusieurs ayant déjà été publiés auparavant, dans des revues par-ci par-là ou dans le recueil Un Lac, un Fjord, un Fleuve de l’Association des écrivains de la Sagamie-Côte-Nord. Répondant souvent à des thèmes imposés et s’échelonnant sur plusieurs années, ces textes "recueillis" ont une étonnante cohérence les uns par rapport aux autres. Quelques textes mettent tout de même en scène des univers de science-fiction, habituels aux romans d’Élisabeth Vonarburg, d’autres explorent l’enfance. D’autres encore ont pour héroïne une dame rappelant, étrangement ou pas, celle qui signe les textes. Vrais ou faux, on s’en délecte. À quatre par jour, à la pause du dîner.
Vraies histoires fausses
Ed. Vents d’ouest