Pour une chanson : Des mots qui nous rassemblent
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Pour une chanson : Des mots qui nous rassemblent

Paru chez IQ Éditeur, le recueil Pour une chanson regroupe la crème des textes des chansons primées depuis cinq ans au Concours national de paroliers.

Fondé dans le sillon de la Journée de l’Hymne au printemps célébrant la chanson francophone, le Concours national de paroliers en est cette année à sa septième édition. Depuis 1999, ce sont des milliers et des milliers de textes de chansons qui ont été soumis au concours. Parmi ceux-ci chaque année, le jury a sélectionné cinq gagnants. Les textes primés jusqu’en 2003 ont été colligés et on y a joint la photo de leur auteur et une courte biographie, le tout formant en quelque sorte une première anthologie du Concours, anthologie qui sera appelée à être mise à jour et augmentée au fil des ans. "Bien sûr, puisque ces textes ne sont pas encore mis en musique, le livre offre un regard littéraire, un regard de lecteur sur ces textes destinés à être chantés", mentionne Yvan Giguère, président-fondateur du Concours national de paroliers et de la Journée de l’Hymne au printemps. "Ce sont des textes poétiques, avec des images fortes, qui tranchent vraiment avec ce qu’on entend tous les jours dans la plupart des radios, continue M. Giguère, mais en même temps, ça reste des chansons. En chanson, il faut susciter l’émotion avec des mots simples, des images claires, un sujet défini; on doit être bien situé dans le thème. Ce qu’on recherche dans ce concours, ce sont des paroles dans la lignée des Ferré, Leclerc, Desjardins, Barbara.

La préface signée Robert Léger, qui fut pendant longtemps actif au sein du jury du concours, souligne l’authenticité des émotions, la fraîcheur de la poésie, l’humour souvent très présent dans l’ensemble des textes. Et s’il y a quelqu’un qui s’y connaît en chanson, c’est bien Robert Léger. Concernant les sujets, évidemment, on ne réinvente pas les universels: l’amour, la mort, la guerre, les souvenirs d’enfance. "Quelques chats, un peu de sexe, beaucoup de solitude, (…) le bonheur d’être parent…" note la préface. Un beau cadeau pour Noël qui s’en vient, peut-être? En vente chez tous les bons libraires.

Pour une chanson
Isabelle Quentin Éditeur

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La septième édition du Concours national de paroliers vient d’être lancée. Ouvert à tous les paroliers amateurs, le plus grand concours de ce genre au pays veut favoriser l’émergence de nouveaux talents, et faire sortir de l’ombre les perles cachées. L’an dernier, ce sont près de 2000 textes qui ont été envoyés au jury. Voir a la chance d’avoir dans son équipe la grande gagnante de l’édition 2004: Constance Harvard, correctrice pour notre édition montréalaise et parolière. Pour son texte Tu me tiens en joue, elle s’est vu remettre le premier prix par la marraine de l’événement, Marie-Denise Pelletier, qui a aussi commenté son texte. "Ça m’a permis de m’assumer complètement comme parolière, ce que je n’osais pas faire avant. Un grand avantage est qu’on est lu et commenté par un jury professionnel. Tout en ayant beaucoup à apprendre encore, je me sens maintenant de calibre. De plus, les portes s’ouvrent plus facilement quand on se présente chez un éditeur ou qu’on contacte des compositeurs et des interprètes", commente la gagnante de 2004.
Les intéressés ont jusqu’au 1er mars pour remettre leurs textes. Tous les règlements du concours se trouvent sur le site www.paroliers.qc.ca ou au www.sagamie.org. Et on peut téléphoner au 1 866 696-0286 pour information.