Salon du livre de Trois-Rivières : Sous la couverture
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Salon du livre de Trois-Rivières : Sous la couverture

Le Salon du livre de Trois-Rivières, pour sa 17e édition, articule ses activités autour d’une thématique simple, mais rassembleuse: "Cultivons nos passions".

Le mot livre traîne parfois avec lui un léger parfum d’élitisme. Une fois prononcé, il évoque d’abord le roman, les essais, les recueils de poésie… Pourtant, ce médium ne se limite pas à ces frontières. Il englobe davantage. C’est d’ailleurs le message que l’équipe du 17e Salon du livre de Trois-Rivières désire propager, du 21 au 24 avril au Musée québécois de culture populaire.

"Je pense que de prendre le Salon sous l’angle de la thématique "Cultivons nos passions" amène les gens à démocratiser le livre. Des fois, les gens prennent ça un peu de haut, la lecture: "Ah! Mon Dieu, la littérature!" Pourtant, on peut aller chercher plein de renseignements, on peut nourrir notre passion à travers les livres", soutient Caroline Camiré, agente de développement.

Ainsi, le Salon se targuera de présenter une programmation diversifiée. En plus d’accueillir Louise Lacoursière, auteure de la populaire trilogie Anne Stillman, à titre de présidente d’honneur, il recevra chaque jour un invité de marque, qui donnera une couleur particulière aux activités: Roger Desroches (21 avril), Danielle Ouimet (22 avril), Brian Perro (23 avril) et Victor-Lévy Beaulieu (24 avril). "Chaque invité d’honneur, cette année, a droit à une entrevue d’une demi-heure où il va parler de ses passions", poursuit Caroline Camiré.

LES CHANGEMENTS ET LES NOUVEAUTÉS

Fidèle à ses habitudes, l’événement annuel revient avec ses tables rondes, ses rencontres d’auteurs, ses prix littéraires, ses débats sur des sujets d’actualité et l’activité des écrivains publics, soit des auteurs disponibles pour rédiger des poèmes, des listes d’épicerie, des lettres de démission, etc. Il propose aussi quelques nouveautés qui ont comme objectif d’attirer un public plus large. "Cette année, on a décidé de réinscrire à l’horaire la dictée du Salon du livre. Elle va être lue par Louise Lacoursière, qui en a composé le texte. C’est une activité qui va se tenir dimanche (24 avril) au Musée et le nom des gagnants va être dévoilé à la cérémonie de clôture", souligne la directrice Julie Brosseau. Du coup, Caroline Camiré ajoute: "On a aussi une activité assez spéciale le dimanche matin: un brunch littéraire pour les gauchers. Suzanne Déry, l’auteure qu’on a invitée à la table ronde, a écrit un livre sur les gauchers. Et la table ronde sera constituée uniquement de gauchers: Louise Lacoursière, Véronique Marcotte et Jean Lamarche, du journal de rue." Un singulier spectacle de poésie ponctuera également la journée du samedi 23 avril. Martin Pouliot conviera les 16 à 30 ans à un hommage poético-comico-érotico-musical aux années 80. "Il a écrit un livre qui s’appelle Open house et qui regroupe des poèmes sur les jeunes qui font des open house. Ça décrit tout ce qui peut se passer dans l’univers d’un open house. Mais là, il le vit sur scène."

Autre changement, le Salon ramène toutes ses activités sous un même toit, soit au Musée québécois de culture populaire, et réduit le prix d’entrée à 3 $. La programmation complète du Salon est disponible à l’adresse suivante: www.sltr.qc.ca.

Du 21 au 24 avril
Au Musée québécois de culture populaire

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Ils seront présents au Salon du livre de Trois-Rivières.
Roman
Les revolvers sont des choses qui arrivent
de Véronique Marcotte

C’est en épluchant les journaux que Véronique Marcotte, jeune auteure de Trois-Rivières, est tombée sur un mystérieux article: une adolescente ayant tué sa mère… par amour. Fascinée par le sujet de la maladie mentale, elle s’est donc approprié l’histoire et a donné vie à son deuxième roman, Les revolvers sont des choses qui arrivent. Dans une écriture qui rappelle étrangement le style télégraphique de Marguerite Duras, son maître à penser, l’auteure de 28 ans a imaginé les raisons qui ont pu pousser Arielle, son personnage, à assassiner sa propre mère. Se glissant dans la tête de la criminelle, elle raconte l’ambiance de l’hôpital psychiatrique, sa rencontre de Rita, sa cochambreuse suicidaire, et les visites de sa famille. XYZ éditeur, coll. "Romanichels", 2005, 128 pages. (K.G.) Véronique Marcotte sera en séance de dédicaces le vendredi 22 avril de 15 h à 17 h, le samedi 23 avril de 14 h à 16 h et le dimanche 24 avril de 14 h à 17 h.

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Poésie
Tu peux me déchirer
de Frédérick Durand

Frédérick Durand entretient un lien privilégié avec la littérature fantastique. Il a récemment publié dans un laps de temps très serré trois romans à l’ambiance un peu tordue, dont L’Île des cigognes fanées. Cependant, avec Tu peux me déchirer, l’auteur de la région explore un genre tout à fait différent: la poésie. Cette aventure littéraire est d’ailleurs concluante. Durand manie habilement les vers. Dans ce recueil, il retrace les souvenirs fragmentés d’un homme: des images parfumées à propos d’une femme qu’il a aimée. Il en découle des visions à la fois tourmentées et douloureuses, où le désir n’est jamais bien loin. Éditions d’art Le Sabord, coll. "Recto verso", 2004, 128 pages. (K.G.) Frédérick Durand sera en séance de dédicaces le dimanche 24 avril de 14 h à 15 h 30.