Louise Warren : Objets du monde, Archives du vivant
Quand l’essai se marie avec la poésie, que le calepin d’observations se confond avec l’étude, cela donne un livre comme Objets du monde, Archives du vivant de Louise Warren, qui rapporte autant d’impressions sur l’art que de réflexions sur la création et son processus. Quelque chose dans le procédé rappelle un peu le travail, en général, d’Annie Dillard ou celui de Robert Lalonde (avec Le Monde sous le flanc de la truite), en ce sens que l’auteure nous parle des œuvres des autres comme autant d’enchantements, de déclencheurs, de lumières pour son propre travail. Non seulement les autres lui donnent-ils des permissions et des pistes d’exploration, mais ils lui permettent aussi de faire le point, de s’accorder une introspection. Un livre qui fait voyager! VLB éditeur, 2005, 136 p.