MICHEL VAN SCHENDEL (1929-2005)
Le 9 octobre, le Québec perdait l’un de ses poètes majeurs. Né en France de parents belges, Michel van Schendel avait émigré en sol québécois en 1952, puis s’était tôt impliqué dans la vie intellectuelle d’ici. Il fut entre autres rédacteur à la Société Radio-Canada, journaliste au Devoir, fidèle collaborateur des revues Liberté, Cité libre et Parti pris, directeur de la revue Socialisme de 1968 à 1971. Aussi très actif dans l’enseignement, il fut l’un des fondateurs de l’Université du Québec à Montréal, où il a enseigné pendant 30 ans au Département d’études littéraires. Michel van Schendel est surtout l’auteur d’une œuvre considérable, couronnée en 2003 par le prestigieux prix Athanase-David. On lui doit de nombreux recueils de poèmes, dont Poèmes de l’Amérique (1958), Autre, autrement (1983) et Bitumes (1998), des essais littéraires, de même qu’une série de textes à cheval sur l’essai et la fiction, tel L’OEil allumé, contes de la colère triste (2004).
Le 20 octobre, à 16 h, Martine Audet, Paul Chamberland, Patrick Coppens, Paul-Marie Lapointe, Yves Préfontaine et plusieurs autres lui rendront hommage au Complexe funéraire Mont-Royal (1297, chemin de la Forêt). Ouvert au public.
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PRIX DU GG
Le Conseil des Arts du Canada dévoilait il y a quelques jours les noms des finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général pour 2005. Nous y reviendrons, mais prenons quelques lignes pour mentionner que dans la catégorie Romans et nouvelles, on retrouve Marie-Claire Blais pour Augustino et le chœur de la destruction (Boréal), Nicolas Dickner pour Nikolski (Alto), Christiane Frenette pour Après la nuit rouge (Boréal), Guy Lalancette pour Un amour empoulaillé (VLB) et Aki Shimazaki pour Hotaru (Leméac / Actes Sud). En poésie, les finalistes sont Marc André Brouillette pour M’accompagne (Noroît), Jean-Marc Desgent pour Vingtièmes siècles (Écrits des Forges), François Dumont pour Brisures (Noroît), Danielle Fournier pour Il n’y a rien d’intact dans ma chair (l’Hexagone) et Fernand Ouellette pour L’Inoubliable: chronique I (l’Hexagone). Roulements de tambour…
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PRIX SAINT-PACÔME
Benoît Bouthillette recevait récemment le prix Saint-Pacôme du roman policier pour La Trace de l’escargot, son premier livre, publié chez JCL Éditeur. Le prix Saint-Pacôme récompense chaque année un auteur de roman policier québécois s’étant démarqué par la qualité d’une œuvre publiée au cours de l’année précédente.