Seront présents au Salon du livre… : Benoît Bouthillette, Claudine Paquet, Guy Jean et Baudoin, Vittorio Frigerio, Éric Charlebois
Roman policier
La Trace de l’escargot
de Benoît Bouthillette
L’inspecteur Benjamin Sioui est non seulement un enquêteur au comportement politiquement incorrect – il ne cache pas sa consommation de cocaïne – mais c’est aussi un fin connaisseur en art, en musique et en cinéma. Sous la trame policière de La Trace de l’escargot, se cache une histoire d’amour non conventionnelle qui – bien qu’elle ne vole pas la vedette à l’enquête en cours dans le roman – prend une place importante dans l’évolution de l’intrigue, et dans la création du suspense. L’inspecteur Sioui doit arrêter un meurtrier qui s’inspire du peintre britannique Francis Bacon pour élaborer ses crimes d’une violence extrême. Avec l’aide de ses collègues (qu’il surnomme ses deux idiots!) Grigori et Alexandre, Sioui fait son travail avec la détermination d’un bulldozer et ne s’arrête devant aucun obstacle. Une fois rompu au style narratif original, on ne lâche plus le morceau. Éd. JCL, 2005, 364 p. (C.F.) Benoît Bouhillette sera en séance de dédicace le jeudi 9, de 13 h à 19 h, le vendredi 10, de 9 h à 11 h et le samedi 11, de 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h.
Jeunesse
Quelle vie de chat!
de Claudine Paquet, illustré par Claude Thivierge
Quand ils nous fixent de leurs grands yeux, à quoi pensent les chats? C’est après s’être posé cette question que l’écrivaine de Québec a eu l’idée d’écrire Quelle vie de chat!. Pour raconter cette charmante histoire remplie de péripéties cocasses, Claudine Paquet donne la parole à Pirouette, une petite siamoise débrouillarde, et à son jeune maître, Étienne. Les deux compagnons s’entendent comme larrons en foire, mais ça n’empêche pas Pirouette de se poser mille et une questions sur le comportement des humains à son égard, et de vouloir explorer le monde. Pour les amoureux des chats, jeunes et moins jeunes. Éd. Pierre Tisseyre, 2005, 109 p. (C.F.) Claudine Paquet sera en séance de dédicace le jeudi 9, de 14 h 30 à 16 h et de 18 h 30 à 20 h, ainsi que le vendredi 10, de 9 h 30 à 12 h.
Poésie
Les blanches feuilles où dansent nos âmes
de Guy Jean et Baudoin
Issu d’une expérience de création-improvisation, le livre Les blanches feuilles où dansent nos âmes regroupe les poèmes et les dessins de deux artistes de grand talent. Pendant un peu plus d’un an, au fil des rencontres entre le poète Guy Jean et le bédéiste Baudoin (Edmond), prend forme un travail artistique où les mots de l’un inspirent le pinceau de l’autre, et vice versa. Un journal d’atelier conclut l’oeuvre pour retracer le cheminement de ce projet de création unique et original. Les deux artistes créent sur différents thèmes, allant du sujet d’une discussion à une musique écoutée en travaillant, en passant par les événements marquant le jour de leur rencontre. Il en résulte une oeuvre parfois personnelle, parfois témoin de l’actualité, qui évoque tantôt des souvenirs, tantôt des impressions, ou encore des mélodies. Bref, une oeuvre où dansent réellement les âmes du poète et du dessinateur. Éd. Écrits des Hautes-Terres, coll. "Cimes", 2005, 120 p. (J. B.) Guy Jean sera en séance de dédicace le vendredi 10, de 20 h à 21 h, le samedi 11, de 12 h à 13 h, et le dimanche 12, de 12 h à 13 h.
Roman
Naufragé en terre ferme
de Vittorio Frigerio
Originaire de Suisse, Vittorio Frigerio a vécu plusieurs années à Toronto, avant de s’installer en Nouvelle-Écosse. Il est maintenant enseignant en langues et littérature à l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, en plus d’être responsable de la revue en ligne Belphégor. Son plus récent roman, Naufragé en terre ferme, met en scène Joey, un faux pirate chinois qui sauve un homme de la noyade dans le lac Ontario. Le rescapé, amnésique, est placé dans un hôpital psychiatrique. Ned, un ami du journaliste qui couvre ce fait divers, se laisse convaincre de rendre visite à ce naufragé, qu’on appelle "le pilote", afin de lui tenir compagnie et peut-être de l’aider à retrouver la mémoire. Ned se retrouve cependant en face d’un vieil homme bavard, qui parle de tout et de rien, mais surtout de la vie. Conte philosophique, ce roman de Frigerio prend des allures de polar. Éd. Prise de parole, 2005, 376 p. (J. B.) Vittorio Frigerio sera en séance de dédicace le vendredi 10, de 19 h à 20 h, le samedi 11, de 15 h à 16 h, et le dimanche 12, de 10 h à 11 h.
Poésie
Centrifuge. Extrait de narration. Poésie faite de concentré
d’Éric Charlebois
Figure montante de la scène littéraire franco-ontarienne, Éric Charlebois a publié l’automne dernier un troisième recueil de poésie, Centrifuge. Extrait de narration. Poésie faite de concentré. Après Faux-Fuyants (Éd. du Nordir, 2002, Prix Le Droit, Prix Trillium, catégorie Nouvelle Poésie) et Péristaltisme. Clystère poétique (Éd. David, 2004), l’auteur chevronné et aventurier des mots fait de nouveau l’expérience de l’éclatement de la langue. Une fois de plus, il explore les procédés littéraires et réinvente les mots, leur couleur, leur sens. Structuré dans un mouvement cyclique et circulaire (sans jamais tourner en rond), le recueil est divisé en huit "cercles". Un tourbillon d’images, de mots et d’émotions vole sous une force centrifuge. Un recueil étonnant et touchant, à la hauteur du talent d’Éric Charlebois. Éd. David, 2005, 168 p.(J. B.) Éric Charlebois sera en séance de dédicace le vendredi 10, de 20 h à 21 h, puis le samedi 11, de 13 h à 15 h et de 17h à 20 h.
Nouvelles
La Mort de Mignonne et autres histoires
de Marie Hélène Poitras
Après Soudain le minotaure, un premier roman qui lui valait le Prix Anne-Hébert en 2003, Marie Hélène Poitras propose un recueil de 10 nouvelles douces-amères qui a pour thème principal la désillusion. Que ce soit celle de la perversion d’une beauté insolite en femme-objet, de la déception amoureuse d’une adolescente mal dans sa peau ou encore de la perte d’innocence d’une enfant clairvoyante… Les personnages, souvent en fuite et disloqués dans une société étouffante, sont à la recherche d’un jet de lumière qui traverserait leur existence. Appartenant à une nouvelle génération d’auteurs, la Montréalaise originaire d’Aylmer fait la part belle aux animaux dans ce recueil, et plus particulièrement aux chevaux, comme en témoigne la brillante nouvelle éponyme. Ce petit bijou d’images et d’états d’âme a d’ailleurs valu à notre collègue, chef de pupitre en musique à Voir Montréal, une nomination pour le Prix des libraires du Québec 2006. Éd. Triptyque, 2005, 169 p. (M. P.) Marie Hélène Poitras participera à une lecture publique avec Danièle Vallée (Le D2eux) le 10 mars à 19 h 15, en plus d’être sur place pour des séances de dédicace le samedi 11, de 11 h à 12 h et de 16 h à 17 h.