Daniel Castillo Durante : La passion des nomades

Gabriel ne pensait jamais quitter l’Argentine pour venir à Montréal. Or, son père, le consul Juan Carlos Olmos, vient d’être assassiné dans des circonstances nébuleuses. Il bravera donc le froid, enquêtera sur le décès de cet homme qu’il déteste plus que tout au monde, tributaire de tous les défauts du père absent. La rencontre avec Ana Stein, maîtresse de ce dernier, fera plus que boule de neige… Roman d’amour et de haine à la prose aux effets mesurés, La passion des nomades revisite à sa manière le schéma oedipien, nous ramenant ultimement aux affres du rapport au Père: "Le père est un plat qui se mange froid". Éd. XYZ, coll. "Romanichels", 2006, 232 p. (B.J.)