Joyce Carol Oates : La Fille tatouée
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Joyce Carol Oates : La Fille tatouée

Aux États-Unis, on la surnomme le «word processor». En à peine plus de 40 ans, Joyce Carol Oates a publié une centaine de titres, sous son nom propre ou encore sous pseudonymes (Rosamond Smith, Lauren Kelly). Son plus récent roman traduit en français, La Fille tatouée, n’est pas son meilleur. Il raconte les derniers mois de Joshua Seigl, un auteur à succès d’une quarantaine d’années qui, pris d’un mal mystérieux, engage une assistante pour l’aider dans ses travaux et un peu plus, la non moins mystérieuse Alma Bush, une jeune femme sortie de nulle part et que tous les proches de Seigl prennent pour une dépravée. Les prémices et le rythme sont prometteurs, tout comme l’idée de mêler aux motifs de la relation maître-serviteur un antisémitisme latent, mais le projet tombe rapidement à plat. Un écrivain devrait-il publier absolument tout ce qu’il écrit? Éd. Stock, 2006, 376 p.

La Fille tatouée
La Fille tatouée
Joyce Carol Oates