Barry Callaghan : Jamais est l’écho de toujours
Qualifié par Margaret Atwood d’«explorateur de l’Underground», Barry Callaghan propose une nouvelle tragédie urbaine dans Jamais est l’écho de toujours, dont la traduction française (très réussie) paraît aux Allusifs. Pétri de culture western et rêvant de vieux desperados, Albie Starbach est le concierge (pas très méticuleux) d’un immeuble torontois où réside également sa mère malade. Entre le bar de stripteaseuses où il trouve souvent refuge et les enfants de l’école à qui il aide à traverser la rue, Albie aime rendre service, même si du bien qui l’habite peut involontairement jaillir le mal. Son attachement à un petit garçon du quartier ne manquera d’ailleurs pas de le faire remarquer, l’exposant au mépris des hommes et prouvant son ignorance des tabous et des préjugés. Zone d’ombre. Trad. par Claire Chabalier et Louise Chabalier. Éd. Les Allusifs, 2006, 150 p.