François Landry : Moonshine

David n’a rien pour lui. Il est maigrichon, a un pied bot et préfère les moutons aux cochons. À la mort de son père, sa belle-mère Saras Tenet, une vilaine femme qui distille de l’alcool dans le sous-sol de la demeure familiale en plus de se frotter à la sorcellerie, s’acharne sur lui et le viole à plusieurs reprises. David la déteste tellement qu’il élabore le crime parfait et se débarrasse de la marâtre. En tuant Saras, David croyait pouvoir repartir à neuf, mais il s’obstine à ouvrir le pendentif que sa belle-mère portait en permanence et déclenche une série d’événements malsains. Un roman inventif, mais qui souffre de l’absence de personnages attachants. Éd. La courte échelle, coll. «Roman adulte», 2006, 312 p.