Salon international du livre de Québec : À vos livres!
Le Salon international du livre de Québec, rendez-vous par excellence pour les mordus de l’écrit sous toutes ses formes, accueille encore une fois cette année sa pléthore d’écrivains d’ici et d’ailleurs. Un événement unique pour découvrir les sensations du moment et rencontrer ses auteurs fétiches!
POUR LA SUITE D’UN MONDE
Parmi les quelque 700 auteurs québécois qui seront présents au Salon du livre de Québec, Elisabeth Vonarburg présentera La Maison d’équité, cinquième volet de sa série Reine de mémoire, lui ayant valu le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois 2006 et le prix Boréal 2006. Elle participera à une rencontre d’auteurs animée par Marie-Ginette Guay, le 15 avril, à 13h, au Café-rencontre BD, tandis que son oeuvre, ainsi que celle des Natasha Beaulieu, Joël Champetier, Jean-Jacques Pelletier, Esther Rochon et Patrick Senécal, auteurs phares des éditions Alire, sera honorée lors de l’événement Hommage aux littératures de l’imaginaire, animé par Renée Hudon, avec la participation du comédien Jack Robitaille, à 15h, sur la scène des Rendez-vous littéraires. (J.Ouellet)
C’EST LA FAUTE A QUI?
Après un premier écrit paru en 2005, 5-FU, Pierre Gagnon récidive, ou plutôt "rémissionne", avec C’est la faute à Bono. Ce roman s’inscrit dans la suite logique du premier, où étaient narrés les six mois de traitement contre le cancer à travers lesquels passait le personnage, alter ego fictif de l’auteur. Dans ce deuxième opus, le personnage principal, Daniel Lebrun, raconte les débuts de sa rémission et de son retour dans le monde "normal", qui ne se fera pas sans heurt. L’écriture, spontanée, orale, entraîne le lecteur au coeur des émotions bigarrées auxquelles fait face le protagoniste. Ce faisant, elle pose un regard neuf, parfois sarcastique et arrosé d’humour sur ce monde où rien n’a changé, sauf peut-être lui… (I.G.-Paradis)
PETITES ET GRANDES MORTS
Dans son cinquième recueil de nouvelles, Mises à mort, Suzanne Myre propose une exploration de la mort à sa façon, en mettant en scène des "petites fins du monde". S’y côtoient 13 nouvelles (est-ce un hasard?), où l’auteure s’attarde sur des tragédies du quotidien, des moments parfois comiques, parfois angoissants, qui posent un regard cru, original et parfois déstabilisant sur la finitude. Mort surprise ou calculée, observée ou vécue, la fin est explorée sous toutes ses formes, de la plus banale à la plus surprenante. Reconnue pour sa plume mordante, l’auteure est une habituée des honneurs: elle a été lauréate du Grand Prix littéraire Radio-Canada et du prix Adrienne-Choquette, en plus d’être finaliste pour le prix France-Québec. (I.G.-Paradis)
FREQUENTER LE MAL
Il s’est fait remarquer en écrivant un polar conventionnel (La Sirène rouge), a confirmé son talent en donnant dans l’anticipation techno-philosophique (Les Racines du mal), puis dans la SF aux accents mystiques (Babylone Babies) avant de s’égarer un peu dans les mondes parallèles (Villa Vortex), puis de reprendre certaines idées tranchantes de ses carnets de réflexions, colères et revendications (Le Théâtre des opérations, dont il vient de publier le troisième tome, American Black Box) pour en faire des romans (Cosmos Incorporated, Grande Jonction) où il malaxe les éléments qu’il manie le mieux: la technique, les religions, les scénarios de fin du monde et une stupéfiante maîtrise du matériau premier: le langage. Romancier à l’incontestable talent, polémiste sulfureux qui renvoie la rectitude politique au vestiaire, Dantec est celui qu’on aime ou déteste avec passion, ce qui justifie amplement l’intérêt qu’on lui porte. (D.Desjardins)
CHACUN CHERCHE SON CHIEN
Elle, c’est Rita. Mignonne petite despote haute comme trois pommes dont l’hyper-créativité se heurte trop souvent à son indolence à lui. Lui, c’est Machin, le chien qui n’a pas de nom, veut sans cesse dormir, et qui sans trop le montrer, en a un peu marre de sa râleuse de maîtresse qui souhaite l’entraîner dans ses doux délires d’enfant-tyran. Ensemble, ils forment un des plus réjouissants duos de la BD pour gamins – ou si vous préférez, des histoires illustrées -, où l’on s’amuse de leurs incessantes chicanes, de leurs aventures dans lesquelles l’imagination de l’enfance transforme la banalité des choses de la vie (des vacances à la plage, un dimanche de pluie et d’ennui, les courses) en aventures où triomphent le merveilleux et le plaisir conjugué de parents et d’enfants qui se plaisent à relire cent fois les savoureuses répliques de nos héros, dont la représentation minimaliste contribue au charme de l’ensemble. (D.Desjardins)
Le Salon international du livre de Québec
Jusqu’au 15 avril
Au Centre des congrès de Québec
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