Giosuè Calaciura : Malacarne
Livres

Giosuè Calaciura : Malacarne

Deux ans après Passes noires, hommage sensible et provocateur aux prostituées illégales des «maisons d’Afrique» de Palerme, Les Allusifs proposent la traduction du tout premier roman de l’Italien Giosuè Calaciura, Malacarne. Le livre est entièrement construit comme une longue confession qu’adresse un truand sicilien à un juge muet. C’est ni plus ni moins la petite histoire de la mafia qui est retracée ici, sur fond d’histoire nationale, avec son lot d’horreurs et de luttes fratricides, rappelant celles du magnifique film de Michele Placido, Romanzo Criminale. Avec sa structure anaphorique, proche de l’incantation, l’oeuvre recèle le pessimisme et le cynisme d’une certaine Italie du Sud, là où un grand nombre de déshérités trouvent dans le crime organisé un faux salut qui, après leur avoir procuré fortune, confiance et prestige, finit immanquablement par les anéantir. Trad. par Lise Chapuis, Les Allusifs, 2007, 174 p.

Malacarne
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Giosuè Calaciura
Les Allusifs