Camille Bouchard : L’Agence Kavongo
C.F.
Lucien Dubuc s’est installé au Kavongo (un pays imaginaire) pour ouvrir l’agence de détectives Kavongo Investigations. Pendant que son associé Mamadou s’occupe des dossiers faciles, Lucien parcourt le monde pour accomplir sa dure besogne de tueur à gage avec des principes. En effet, comme si le fait d’exécuter un enfant de 12 ans avait ouvert en lui une soif de vengeance inapaisable, Dubuc se rend ensuite en Colombie et au Kavongo pour faire son travail de tueur, tout en s’assurant que justice soit faite. L’Agence Kavongo ne manque pas d’action, mais le polar souffre de traits d’humour répétitifs et de l’absence d’âme de Dubuc, déterminé à venger la mort d’un innocent, mais capable de justifier un viol. Éd. Alire, 2007, 273 p.
Cette histoire d’Agence n’est qu’une mystification de l’auteur pour faire parler son employer noir de façon grotesque et stéréotypé. Parce que c’est un roman remplie de stéréotype; les noirs vulgaire, la misère (je sais mais pour une fois une certaine retenue serait de mise), beaucoup d’allusion au sexe. En fait c’est une vraie cochonnerie se roman de deux cents soixante dix pages. L’action est presqu’inexistante, les dialogues semblent avoir été écrit par un sourd et la psychologie des personnages ne dépassent l’âge mental d »un enfant de six ans. Ma côte *. Je vous conseille de lire 13 heures de Deon Meyer là encore une histoire en Afrique mais beaucoup plus palpitante et moins stéréotypé. Bonne lecture !