Zviane : La plus jolie fin du monde
Dernière recrue de l’écurie Mécanique générale, Sylvie-Anne Ménard, alias Zviane, propose avec La plus jolie fin du monde un album copieux qui s’inscrit dans cette vague de journaux graphiques quasi intimes, compilés à même un blogue (www.zviane.com). Celle qui gagnait en 2006 le Premier concours québécois de bande dessinée de la Librairie Monet, avec Le Point B, adopte ici un ton plus personnel et humoristique, à l’image de sa personnalité sautillante. C’est donc à travers sa calligraphie fort ponctuée et son trait vif que l’on apprivoise cette bachelière en composition instrumentale de l’UdeM qui tergiverse entre ses amours de la musique et du dessin. Les cases de ses pages débordent de ses tourments quotidiens, entre les planches à finir, les partitions de piano, les problèmes financiers et les souvenirs remâchés. Bribes d’émotions et anecdotes cocasses donnant lieu à des petites philosophies de routine, au jargon musical et à une galerie de personnages vivifiante. Éd. Mécanique générale, 2007, 304 p.