Stéphane Achille : Balade en train assis sur les genoux du dictateur
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Stéphane Achille : Balade en train assis sur les genoux du dictateur

Quand on se cale dans un fauteuil avec entre les mains un roman au titre aussi évocateur et à la jaquette aussi élégante, jaquette à laquelle on vient de retirer son joli bandeau du prix Robert-Cliche du premier roman 2007, on a déjà un petit sourire aux lèvres, convaincu de s’engager dans un bon moment de lecture. On tique assez vite devant ces chapitres maigrelets, dont plusieurs ne comptent pas plus de trois ou quatre paragraphes et qui hachurent inutilement l’action, mais on se dit que tout de même, l’histoire d’un jeune musicien français frustré se retrouvant du jour au lendemain dans le proche entourage d’un dictateur sud-américain, ça nous réserve de belles choses. Et puis bof. On tique et on retique, tantôt à cause de l’écriture un peu scolaire, qui piétine, tantôt à cause de ce personnage central d’une naïveté invraisemblable, auquel on n’arrive jamais à croire, et on finit par trouver très curieux le choix du jury d’un prix qui, dans ses bonnes heures, nous a fait découvrir Madeleine Monette, Robert Lalonde, Gilles Jobidon… Décevant. VLB éditeur, 2007, 192 p.

Balade en train assis sur les genoux du dictateur
Balade en train assis sur les genoux du dictateur
Stéphane Achille
VLB